dimanche 24 février 2008

Exploration à La grotte du chêne

Exploration grotte du chêne (massif de Capbis)

Personnes présentes : Florian Bibron
Céline Barrère
Bof Michel


Nous voilà parti à trois pour tenter une escalade entrevue il y a trois ans, c’est long mais il vaut mieux tard que jamais. On traine 4 kits à trois, Hilty et tous le baltringues nécessaires. Nous remarquons que l’L'oeil de la Bop est équipé pour la plongée avec une corde statique. Comme ces derniers jours il n’y a pas de CA à l’entrée, cela ne va pas nous aider. La grotte ne change pas hostile, boueuse mais très belle. Roche noire, marneuse cupulé et très érodé de jolie forme karstique à se mettre sous les yeux. La aussi la grotte est équipé en fil d’Ariane de l’entrée jusqu’ au siphon ! Les crues ne sont pas rares et certainement rapide, les plongeurs ont prévue un repli stratégique. La progression reste pénible souvent accroupie ou recourbé. Nous arrivons au siphon, il y a des bouteilles, casques et le matos pour la plongée, bizarre nous ne somme pas au courant de ses explorations c’est bien dommage, nous allons nous renseigner pour échanger des informations. Nous empruntons le passage le plus boueux et pénible pour rejoindre le point le plus haut de la grotte où se trouve l’escalade. Véritable toboggan d’argile qui vous recouvre de quelques centimètres tous t’objet en contact avec lui. Nous voici au pied de l’escalade, c’est du 4, plus facile que dans mais souvenirs. Florian la tente en libre, ça passe facilement, je le suis. On se retrouve sur une belle faille en toboggan large de 3 mètres, Florian part vers le haut, moi vers le bas. Je surplombe un gros vide, si c’est de la première…Céline pense que je suis en haut de la dernière salle traversée, malheureusement elle aura raison. Je pars donc rejoindre Florian qui quinze mètres plus haut se bat avec de méchantes étroitures. J’emprunte un autre passage tous juste plus large et je m’élève de quelques mètres de plus. Je me faufile entre quelques gros blocs plus ou mois stables qui auraient vite fait de me boucher le chemin du retour. J’aperçois de toutes petites racines, c’est boueux, il y a de nombreuse traces d’animaux. La surface ne doit pas êtres loin, mais sans CA cela n’est pas évident. Quelques pierres commencent à dégringoler et j’arrête là ma progression surtout que cela semble se rétrécir, mais sans en être certain, avis aux amateurs d’étroiture dégringolante. Un peu déçu nous recherchons l’escalade que j’avais équipée prés du post siphon il y a trois ans. Après avoir tourné un peu Céline la retrouve, je propose à Florian d’aller voir pour se faire une idée avant de la déséquiper. Il s’exécute en comprenant vite pourquoi je n’ai pas trop insisté pour y retourner. Là aussi ça continu, il faudrait juste agrandir un peu après quinze mètres d’étroitures difficilement passé dans la boue bien sur…Nous ressortons plutôt mal que bien de se fourbi, recouvert que nous sommes de boue et trempe jusqu’ au slip, vive la spéléologie. Nous n' avons pas fait la topos, les croquis ne sont pas à l' échelle ni la vue 3D, ils sont là pour que nos successeurs repèrent les lieux avec une trace de ce qui a été fait.

Rédigé par Miguel

TPST : 5h00, le 22/02/08

Escalade du chêne

samedi 23 février 2008

Prospection au Boustu

Prospection et explo au Boustu

Personne présente : Bof Michel

Me voilà parti seul pour revoir un secteur prometteur au dessus d’Omex. Une piste m’amènes très près du secteur sur le plateau du Boustu en bordure du montagnon du Caillouet. Je remonte la combe trouvé il y a un peu plus de deux ans ou se trouve le départ d’un trou. Je le note CO 4 et commence la désob fastidieuse la tête en avant. Aujourd’hui il n’y a pas de Courant d’air se qui ne motive pas trop. Je remarque le nid d’un Blaireau où autres. J’abandonne vite par manque de motivation, seul pas de CA… Pourtant se trou soufflé la dernière fois. Je pars donc prospecter sous la crête du Caillouet, magnifique Lapiaz avec de beaux affleurements de banc de calcaire et de nombreuses failles. Je pousse mon investigation jusqu’ a la Couste et je m’arrête a une méga doline. Malgré la beauté du site je ne trouve rien, mais la zone est immense pour une seule personne. Ce qui est sur c’est qu’il n’y a pas beaucoup de trous dans le secteur, souvent les entrées sont petites et dissimulées comme le Coussau non loin de là.

Le 21/02/08

Prospection Boustu(Omex)

mardi 12 février 2008

Tute de Murguette

Nico Berland, Thomas Braccini, Philippe Grard

D'après Miguel, il y avait peut être une traversée à faire du coté de la Tute de Murguette, et comme le Tot et moi on connaissais pas et bien c'était l'occasion d'aller y faire un tour, et en plus c'est pas trop loin de la maison puisque c'est à Lourdes, au Pic du Jer... On se gare sur la piste, on s'équipe, on se jette dans le boyau d'entrée, on arrive sur le P10 que j'équipe sous la pression de mes collègues, et on arrive en bas. De là sur la gauche la partie aval, que nous visitons rapidement. Il y a un Courant d'air au plus bas dans la salle blanche, à travers la trémie, puis nous allons au fond des amonts, et là aussi un courant d'air, à travers une trémie. On a amené les ARVA pour une eventuelle jonction avec l'exterieur... C'est Nico qui reste sous terre avec son Arva, et le Tot et moi on sort à Mag 12 pour faire une recherche en surface... Allez c'est parti pour la recherche de la victime en surface, c'est moi qui choppe le premier signale qui nous fait monter au dessus de la piste dans un enorme pierrier, j'obtiens le chiffre 2.8 sur l'ARVA, on est pas loin, on communique avec Nico par Talkie, il nous entend desober les cailloux, on est vraiment pas loin... Le seul souci, c'est qu'à mesure qu'on retire les cailloux, le pierrier se casse la gueule sur nous, on peut pas continuer ainsi... Il va falloir étayer, gros chantier car c'est des tonnes de cailloux qu'on a au dessus... Tant pis on reviendra... A suivre...

mercredi 6 février 2008

Exploration au CO2

Petite sortie explo dans la grotte du CO2 avec les objectifs de terminer la topographie et l’escalade de l’Amie du pain. En même temps nous profitons de l’occasion pour initier Anne notre nouvelle recrue féminine. Nous rentrons dans la cavité vers 11h00, là le verdict tombe Vincent a pris trop de muscle, il faut agrandir l’entrée. Le reste du groupe avance pendant que Vincent et moi attrapons le hilti. Le passage mis à de bonne proportion nous rattrapons l’équipe au niveau du puits de l’arche pour partager le repas. Ensuite Armel et moi partons finir l’escalade pendant que les autres vont visiter le font et faire quelques photos. Me voici en haut de l’escalade où après quelques coups de masse le passage me laisse juste assez d’espace pour passer. Je me roule dans une farine de moldmich infâme, étroiture verticale sévère qui donne accès sur deux parties remontantes impénétrable. Je m’extrais plus mal que bien de se pétrin et je m’empresse de déséquiper l’amie du pain, y a plus qu’à changer de boulanger.
Nous rejoignons les autres après le siphon de sable. Là nous apprenons que notre cher président c’est fait mordre l’oreille par un œil de Bœuf et qu’il agonise... Ce trou porte bien son nom il doit y trainer un gaz hallucinatoire. En effet Alexandre arrive l’oreille ensanglanté après un combat acharné dont il ne fut pas le vainqueur. Céline Armel et moi attaquons la topographie des lieux en passant trois étroitures sévères dont celle de la pince oreille où un morceau de lobe pend en signe d’avertissement. Enfin nous retrouvons un méandre digne de se nom, d’ ailleurs c’est bizarre, ici tout résonne, il y a un fort écho, la suite ne serait elle pas par ici… Nous nous arrêtons à une intersection, le Memel doit rentrer, nous finirons le topo une autre fois, les passages les plus pénibles sont fait. Nous arrivons à la galerie de la coquille quand nous apercevons la 1ère main courante qui pend…La grosse stalactite qui faisait office de double amarrage à sauté. Le ressaut ne fait que deux mètres mais se mettre un vol ici peut faire très mal d’ autant plus qu’un puits très étroit de deux mètres se trouve à sa base. Nous voilà dehors, là nous apprenons qu’à nouveau les restes du président on subit quelques dommages…Longé de tout son poids sur la main courante il encadré le groupe dans se passage facile mais délicat. Tous sont passé comme d’ habitude et puis Big patapouf il se retrouva 3 mètres plus bas au fond du puits, le kit sur le dos à protégé le peu de barbaque encore intacte. C’est dingue nous avons sur équipé se trou, partout sauf là ou la facilité du passage nous à dissuadé de planter des spits d’ autant que cette stalactite amarré au lasso semblait tenir.
La leçon à retenir reste toujours la même, les accidents arrivent souvent dans les passages « faciles » ou nous mettons des cordes pour aider sans vraiment équiper. Soit on ne met pas de corde parce que le passage n’en mérite pas, soit on l’équipe correctement en doublant les têtes d’amarrage. Il ne nous reste plus qu’ a planter deux spits la prochaine fois, allez vilain garçon, carton rouge. Au fait c’est moi qui ai équipé, je n’ai plus qu’à rattraper les manuels.


TPST: 6h00 le 3/02/08

Grotte CO2