jeudi 29 décembre 2016
Des Bébêtes et des nonos!
Titouanouk nous surprend toujours et nous n'en ressortons jamais vraiment déçu...
L'objectif du jour est d'explorer la zone du fond, escalade et désob sont au rendez-vous. A priori le laminoir devrait être à sec...
Nous sommes sept personnes une équipe escalade (Véro-Domi) une équipe désob (Miguel-Cécé-Guillaume) et une équipe biospé (Laurent Geneviève).
La journée commence mal Véro à oublier ses bottes et moi j'ai deux gants gauche... nous progressons tranquillement jusqu'à la galerie de la boue. Là miracle j’aperçois un Aphaenops sur les parois. Heureusement j'ai du matériel sur moi et je peux le prélever avant qu'il ne disparaisse. Quelle chance c'est le premier spécimen que nous apercevons!
Puis nous empruntons le laminoir de l'alcoolique néphrétique parcouru par un petit ruisselet. Nous arrivons dans la salle de la rotonde les combinaisons bien enduites de boue. Heureusement les cheminées de fées sont là pour nous réconforter.
Ensuite nous remontons la galerie obscure.
Le travail commence pour moi il me faut remonter un ressaut pépère car un pendant de roche mère tient plus par envie que par autre chose. Cela bien sûr contre une trémie de bloc pas très jolie... Comme j'aimerais ne pas faire trop de bruit dans le secteur j'attaque la désob à la masse et rapidement le bloc de deux cents kilos tombe dans un vacarme évocateur...
Il ne me reste plus qu'à équiper le ressaut... La roche est pourri, rien ne tient. On se trouve à priori sur un contact bréchique, marne sombre et par endroit seulement du calcaire bleuté. Je passe du temps pour trouver deux emplacements pas trop vilain.
La suite un passage bas dont la voute se décolle en strate instable, à la sortie une dalle en équilibre est là soit pour vous couper en deux ou vous boucher le passage. On arrive alors dans une salle au sol plat pollué par l'arrivée du lisier en plafond.
L'endroit est colonisé par une multitudes de bébêtes que Laurent récoltera pour l'étude bio-spéléologique de la zone.
Il manque d'ailleurs celle en photo très présente lors de notre précédente visite.Je remarque sur la parois la forme d'un sexe féminin plus réaliste qu'à Gargas dont l'intérieur et composé d'argile rouge! Bluffant.
Véro attaque l'escalade pendant que l'autre équipe attaque la désobstruction d'un passage.
Derrière la désob nous arrivons au sommet d'un ressaut de 4m et d'un départ de part et d'autre.
En bas de celui- ci le méandre est impénétrable mais joliment concrétionné.
En hauteur du méandre je découvre un ossement coincé...
C'est du gros mais il faudra une visite de Fred Maksud pour peut être en déterminer l'origine.
Guillaume lui découvrira une dent de type Sélénodontes, en demie lune au sommet du ressaut au beau milieu de notre matos en vrac! Dent d'un bovidé...?
Les autres diverticules seront exploré mais s'arrêteront très vite de même que l'escalade entreprise par Véro...
Nous partons donc explorer la galerie des gours et les lucarnes de la salle de la rotonde. Rien de se côté là non plus à part une boue particulièrement collante et lourde qui se colle sur nos combinaisons... Ici les perspectives de continuation sont peu probable. Les points extrêmes atteints s'arrêtent sur des colmatages importants (trémies, alluvions,...) qu'il parait peu probable de pouvoir franchir. Cependant il reste maintenant a explorer de nombreuse possibilité plus en aval...
Laurent et Geneu qui sont sorties avant nous nous on laissé un message... Qui nous a bien fait rire...
Après nous avons partagé la bière de noël avant de nous quitter.