mercredi 17 décembre 2008

Les Vertes du Mont Marcou

Un joyaux coloré de concrétions.

Pendant le week-end du 22 au 23 novembre, j'ai eu le privilège et la chance de participer à une descente dans le Grand Aven du Mont Marcou dans Hérault.

Pour ceux qui ne connaissent pas c'est un gouffre assez profond dont le dernier puits fait plus de 180 mètres plein gaz. Mais cette cavité possède aussi un autre secret souvent moins connu. C'est la seule cavité française dont on trouve deux salles, pour ne pas dire deux géodes d'aragonite verte ; et ma chance fut d'aller les contempler.

Tout commença grâce à Jean-Pierre (Président du club de spéléo d'Esparros) qui connait très bien le responsable de la zone protégée du Grand Aven. Depuis le temps qu'il me parlaistde ces vertes, il me promis un jour de m'y amener. Et c'est chose faite. L'équipe gérant la zone protégée allait faire une descente dans le cadre de nettoyage de zones salies par les passages répétées, mais aussi pour reprendre les mesures de certaines salles pour améliorer la protection de la partie protéger. J'a donc pu profiter de cette descente pour aller admirer ces concrétions que je ne connaissais que par photo. Et je peux vous dire que pour être verte elles sont bien vertes : vert pâle, foncé, crillard, il y a toutes les nuances et toutes les formes sur les paroies des murs.

Quand au fameux grand puits de plus de 180 m ? et bien il est resté à sa place. il faut savoir que ce puits ne donne sur rien et que les salles où se situent les vertes sont dans une galerie fossile situé au dessus. ouf ! Sinon je ne vous dit pas les mollets et les biceps que j'aurais eu au retour de cette sortie !!!

La ballade a été sympa, nous avons passé à peu près 6 heures sous terre pour découvrir un joyaux de cette région

Je tiens à remercier Michel Berbigèe qui fut notre guide tout le long de cette découverte et qui a pris le temps de nous expliquer toute l'histoire de la découverte de cette zone exceptionnelle.

Au prochain épisode (dés que j'ai retouvé les photos !!!) je mettrais sur le site la topo du Grand Aven et quelques photos que j'ai pu faire.

Gouffre de la Clavette

On est parti, Simon et moi cette fois pour le gouffre de la Clavette, classique d'Arudy. On fait un crochet pour aller dire bonjour chez Résurgence, on y passera pas mal de temps...

On rentre donc sous terre vers 15h, tranquille! Le pourtour du trou est grillagé et situé à coté d'une très grosse doline où coule un petit ruisseau. Il faut poser une grande dév. d'une dizaine de mètres à l'entrée. La cavité est brochée, tout s'enchaîne assez vite jusqu'au dernier puits, très joli de 67m qui vaut le détour. On s’arrête sur la trémie au pied de ce puits, avant de repartir sur une belle tirée plein gaz d’au moins 40m. On déséquipe, c'est fait.

Accès routier : Depuis Arudy suivre la D918 (dir St Christau), puis tourner à gauche vers la cabane de Laüs. Passer devant la cabane puis un premier virage à gauche à la sortie duquel on peut se garer.

Accès piéton : Continuer sur la piste puis s’engager dans la sente descendant à droite juste avant le virage à droite. Poursuivre la sente jusqu’à un long virage à gauche, on trouve un affleurement remarquable sur la gauche, l’entrée du gouffre est sur replat à droite.

Laurent

mardi 16 décembre 2008

Gouffre du Bassia

ou Gouffre de Coume Bère...

On se file rencard avec Simon chez lui à Lortet. Pas de kits à préparer puisque le gouffre est déjà équipé, merci gaël, Céline et l'exercice secours régional 2009! Objectif, -350m vite fait alors!.
On fait l'approche depuis le haut de sarrancolin dans de plus de plus de neige , c'est très sympa et joli. Il y a quand même un bon 50 cm de neige en haut, ça brasse... L’entrée du gouffre est facile à trouver à proximité de la piste. Si l’équipement n’est pas en place, il y a une fenêtre à ne pas rater dans le P49. Les puits s’enchaînent facilement jusqu’au premier P7, d’ici il est préférable remonter sur les blocs pour rejoindre le P11 plutôt que de s’engager dans le méandre étroit (ça passe mais y faut aimer). Ensuite on y coupe pas il y a un méandre étroit, plusieurs possibilités plus ou moins confort pour rejoindre le P7. Les derniers puits s’enchaînent sans difficulté jusqu’à la salle de Pâque (-365), là j’aurais bien mangé un morceau, mais j’ai trouvé que mes doigts. Il y a un emplacement de bivouac et un point d'eau aménagé avec un morceau de tuyau en cuivre, très astucieux et ça continue. On retrouve un nouveau puits à –390 env et on remonte. On enchaîne toujours en mode mission puits sur puits avant la descente en courant jusqu’à la voiture. Bilan départ de la maison retour à la maison 10h. Ca, c'est fait. Très jolie cavité avec une belle succession de verticales.

Accès routier : Prendre la première route à droite à l’entrée de Sarrancolin, puis se garer dans l’épingle à droite avant le hameau Panets. Si vous avez les clés de la barrière, prenez à droite à la sortie d’Hèche et empruntez la piste qui mène au rocher de suberpène et la poursuivre jusqu’à l’entré du gouffre.


Accès piéton : sans les clés (ou en hiver) : depuis l’épingle à droite, remonter le talweg, pour rejoindre la piste à proximité du prat det gaouach (attention certaines pistes ne sont pas mentionnées sur la carte, celle qui nous intéresse est marquée et remarquable : une belle piste praticable en voiture). Suivre la piste la plus franche qui s’élève toujours jusqu’au gouffre se situant au niveau d’un affleurement à l’intérieur d’un virage à gauche.

Laurent

mardi 9 décembre 2008

Relevé Coloration Gouffre du Camion

Aujourd'hui, nous sommes allés avec Miguel et des gamins de son ITEP, faire le dernier relevé des fluo-capteurs de la coloration du Gouffre du Camion. Le temps était pourrie, on était trempé, mais on aime être dehors plutôt qu'à l'intérieur... Donc la colo est officielement terminée, on attend le compte rendu...

FiFyE

Les Photos:

jeudi 4 décembre 2008

But au gouffre Pierre !

Simon, Bastien et moi nous retrouvons à 7h à Capvern et filons direction Arbas. On s'arrête devant un intermarché, il est 8h30, on a des courses à faire mais il est encore fermé. Pas grave, on a tout à enkiter. C'est le grand déballage sur le parking devant parfois les grands yeux des clients qui arrivent progressivement ! L'endroit est parfait, on a de la place et le sol est propre, nickel.
Au bout d'1H30, les 5 kits sont gavés, on fait trois courses et on file. Le guide michelin.com... nous joue des tours ou plutôt nous en fait faire le salaud. Finalement, on arrive à Labaderque où j'ai passé une semaine sympa avec Fifye, Thomas, Jean-luc et Isa. 
Il y a pas mal de neige par là et un redoux est annoncé dans la journée...On ne peut pas monter jusqu'au parking de l'Ours en fourgon, pas grave, on n'est pas loin. Chargé de nos 5 kits, on trouve assez facilement l'entrée du Pierre. Des stalactites de glace pendent à l'entrée, ça va cailler. Le premier méandre est recouvert de glace à un endroit où on aimerait bien poser les pieds pour passer tranquille avec nos kits. Avec Bastien, on pose une main courante pour se soulager de ceux-ci tandis que Simon est déjà en train d'équiper le puits noir de 79m. Simon équipe la ligne de gauche, la plus évidente. Bastien et moi apprenons à évoluer avec deux kits bien lourds. Bastien n'a rien pour les fixer, on les suspend à son torse qui casse assez vite, bricolage avec de la dynema pour réparer son torse et y fixer les kits! Pour ma part, je les fixe sur le coté, erreur, je m’aperçois assez vite que les deux ânes morts que je trimballe me font bien mal aux hanches! Le premier frac est un peu combat, la descente est un peu arrosée, le puits est très beau. Bastien suit dans une descente dont il se souviendra. Simon remonte lui donner un coup de main. J'installe une tortue, fort apprécié par Bastien qui s'est pris une douche un peu plus longue que nous! Bastien, pour qui ce n'était que sa 6ème cavité a laissé pas mal de jus à un frac en dévers, pour une histoire de p***** de petite longe indécrochable avec les kits au cul...la suite est arrosée, on a pris pas mal de retard, on décide remonter. On se prend une pause avant.
La remonté est très très arrosée, on arrive en haut trempé. Visiblement, ça mouille beaucoup plus qu'à la descente. On re-trimballe nos kits jusqu'à la sortie. La glace qui nous gênait s'effondre pendant que Bastien remonte le petit ressaut. Arrivé en haut, il sort le marteau et nous nettoie tout ça. 
On ressort et s'aperçoit que la neige a bien fondu, la rivière a bien grossie et il n'y a plus de neige sur la route! Ceci explique la douche d'autant plus que Fifye m'apprendra que c'était la ligne de droite qu'il fallait équiper pour être en hors crue! 
Ce but a été très riche en enseignements dans pleins de domaine. 
Comme dirait l'autre, c'est le métier qui rentre !

Laurent  

mercredi 3 décembre 2008

Le gouffre du Coussau

Simon me rejoint à Bagnères-de-Bigorre...après un café, on file vers Lourdes, direction le col d'Ech. On s'équipe, chargeons nos dudulles. La mienne est récalcitrante, une clef à filtre à huile en viendra à bout! 
Le temps n'est pas au top aujourd'hui. On traverse un pré et nous dirigeons vers l'éperon. Je trouve assez vite une entrée qui ne débouche sur rien! Merde. Il y a des affleurements partout par ici et on n'a pas d'alti et un morceau de carte photographié pour trouver l'entrée! Le temps ne s'arrange pas vraiment puisque maintenant il pleut de la flotte très froide et le vent n'est pas mal non plus. Mauvais temps pour faire de la rando dans la neige et ça dure un moment. On tourne chacun de notre coté et je finis par tomber sur l'entrée. Yes, j'appelle Simon. Çà souffle de l'air chaud, nickel, c'est ça dont on avait besoin! Vite fait, on rentre dedans. On descend dans une faille étroite. P12, P32 puis passage un peu étroit et P8 puis le toboggan. Une main courante et P31. Au fond, un passage un peu étroit permet de descendre un P6 suivi d'un P20. On touche le fond. On y voit une grenouille verte. 
On remonte assez vite, on a encore des choses à faire. On file en val d'Azun récupérer du matos que nous prête Nico et taxer 100m de plus à un pote. Demain, on file sur la Coume, cool! 

Laurent

mardi 2 décembre 2008

La Borne 109

Simon me rejoint chez moi à Bagnères-de-Bigorre, nous buvons un café, échangeons quelques topos, discutons et filons au local prendre du matos au club. On a plein de matos, c'est super !! On retrouve Bastien à Lourdes et on trace sur St Pé.
Après une approche aussi longue qu'éprouvante (!), je commence l'équipement de la borne 109 (et non 106 Simon!). Les petits puits se succèdent assez vite pour se retrouver au départ du Kâma-Sûtra. On laisse kits et baudriers. D'étroitures en laminoirs, on se retrouve dans une salle plus grande. On suit les rubalises. On monte, descend, elle est bien loin cette salle blanche! Bon, comme Fifye, j'ai une mémoire de poisson rouge, je ne me souviens plus trop. Au bout d'un moment, Simon s'aperçoit qu'on était déjà passé là tout à l'heure! Et oui, il a raison! On sort le topo, on se pose et repartons pour trouver cette fois assez vite la salle blanche. Découverte pour Simon et Bastien, retrouvailles pour moi. Ça fait plaisir d'être là entre pote, on profite du moment, pépère! Quelques photos, puis re-Kâma-Sûtra, re-flaques et laminoirs. Bastien déséquipe à la remontée. Retour au fourgon. Retour chez soi, demain, on file au gouffre du Coussau.

Les photos

Laurent

samedi 29 novembre 2008

Entraînement Secours CDSC 65

L'entraînement Secours du CDSC 65 a eu lieu ce samedi à la falaise Castera à Saint Pé de Bigorre. Au programme, communications, brancardage, contrepoids, reprise palan, frein de charge...

Quelques photos:

samedi 22 novembre 2008

Exercice Secours Haute-Garonne

Avec le BiB, on a pris la caisse et hop un petit tour à Saleich dans le 31 pour l'Exercice Secours Départemental du 31 prévu dans le gouffre du Damoclés. Malheureusement, il a plu beaucoups et il continu à pleuvoir. C'est le deluge dans le trou... L'exercice est annulé !!!

On reprend la caisse et on rentre... On reviendra...

FiFyE

jeudi 20 novembre 2008

Grotte du Bédat

Encore une petite reco pour l'école de spéléo, à la grotte du Bédat à Bagnères de Bigorre avec le BiB et Isa... On a fait toute la cavité et même la zone des puits pour voir ou s'était arrêté le GSHP qui en avait fait l'explo... Charmante cavité d'initiation.

Quelques photos :

mardi 18 novembre 2008

Gouffre d'Atigaléou

Petite reco au gouffre d'Artigaléou avec le BiB pour une prochaine sortie de l'Ecole de Spéléo. Charmante cavité, un peu boueuse, avec une petite rivière souterraine que l'on peut remonter un peu... On est ressorti sous la pluie, la voiture a patiné pour remonter la piste, on a bien failli dormir à la cabane...

Quelques photos:

samedi 15 novembre 2008

Plongée à Médous

Samedi 15 Novembre 2008, une petite équipe accompagne Olivier Lacroix (GSHP) qui va plonger le siphon amont de la grotte de Médous. Le rendez vous est donné sur le parking de la grotte.Nous sommes accueillis par Jean le propriétaire et son fils Jean Baptiste. C'est ce dernier qui nous accompagne dans cette magnifique rivière souterraine que nous remontons jusqu'au siphon. En route, nous nous arretons pour voir les beautés de cette grotte ( galerie des orchidées ). Je suis impressioné par les volumes de cette cavité, quelquefois, on se croirait à la Pierre.

Arrivés au siphon, Olivier se prépare et plonge. Nous nous donnons rendez vous 1h30 plus tard, et pendant ce temps, Jean Baptiste nous fais visiter une autre branche du réseau, toujours aussi belle et volumineuse. Nous revenons au siphon en effectuant une petite boucle pour retrouver Olivier qui est pile à l'heure. Il nous explique qu'il est tombé sur une grosse trémie exondée qu'il faudrait revoir à deux pour bouger quelques blocs et voir si ça continue...

Le retour se fait tranquillement, dans le sens du courant cette fois, il manquait juste un petit bateau pour se laisser glisser jusqu'à l'entrée. Nous nous arrêtons quand même voir la fameuse termitière qui est une énorme stalagmite toujours en formation.

Nous sortons, il fait beau... Une bien belle sortie !!!

FiFyE

Quelques photos:


mardi 28 octobre 2008

Spéléo sport ressource

1er Sortie pour des jeunes en difficultés d'un ITEP


C’est les vacances et n’étant pas en prise en charge scolaire nous pouvons avec les jeunes de L’ ITEP partir sous terre. Nous mettons à jour un projet « spéléo sport ressource » pour faire découvrir la spéléologie à des jeunes en difficultés avec tout l’attrait que cela apporte. Bientôt après signature avec l’Inspection Académique un groupe de jeune inscrit au CSC participera régulièrement à des sorties spéléologiques.

C’est parti la météo est mauvaise de chez mauvaise nous allons donc visiter la grotte des Castagnets, grotte sympathique et surtout bien fossile. L’entrée étroite fait remonter quelques frayeurs vite oublié. Rapidement nous mettons pied dans le méandre remplie sur quatre mètre de long d’un mètre d’eau, du jamais vu dans cette grotte. Mais aucun danger il ne s’agit que d’eau de ruissellement d’ ailleurs aux retours elle aura baissé de moitié.
C’est l’heure du déjeuné un casse croute rapide les pieds mouillé jusqu’ au slip. Cela me laisse tout de même le temps de leurs expliquer la formation des concrétions. Après j’apprends que les chauve sourit mangeuse d’hommes ont la rage, je rétablis vite la vérité mais Anthony reste très effrayé il ne traine pas quant il en croise une. Nous voilà dans les grandes salles nous pouvons observer de belles concrétions et quelques bouquets d’aragonites. Je leur propose un atelier d’argile mais l’inspiration n’est pas trop au rendez vous, dommage cela sera pour une autre fois. Au retour nous allons observer le rappel de 5 mètres que nous n’avons pas fait, il pleut vraiment trop. Cela sera l’occasion d’observer de belles salamandres et crapauds de tous genres. Nous observerons aussi quelques collemboles et myriapodes autours des châtaignes tombée dans la cavité.
Sortie agréable et sympathique les jeunes sont ravi ils laveront le matériel le lendemain au lavoir de Peyrouse dans l’eau froide sans se plaindre et avec le sourire ils ont accroché à l’activité et ils en redemandent.
Cette sortie concrétise des années d’efforts pour faire connaitre notre activité dans différente structure scolaire, je remercie Eric Alexis et tous se qui ont œuvré pour autoriser la spéléologique dans les hautes Pyrénées. Ceci sera bientôt effectif et d’autres sorties viendront …

Miguel

Speleo ITEP Castagnet oct 2008

mardi 21 octobre 2008

Biospéléologie à la grotte du Diable Rouge

Image L'Ecole de Spéléo-Canyon de Bigorre a posé des pièges dans la grotte du Diable Rouge à Banios ( près de Bagnères de Bigorre). Ces pièges ont pour but de recolter des cavernicoles afin de participer à un inventaire biospéléologique dans les Hautes Pyrénées. L'ESCB a posé les pièges le 28 Septembre 2008, et ils ont été relevés le 21 Octobre 2008.

Parmis les prises, beaucoups de Myriapodes bien sûr ( sorte de mille-pattes cavernicole ), des sortes de moucherons ( probablement des asticots dans les croutes de fromage ) et 3 Aphaenops.

De plus, ont été obervés des araignés ( Méta et espèce inconnu ).

Le plus interressant dans cette recolte, ce sont les 3 Aphaenops qui ont été envoyés à un spécialiste pour identification.

Il s'agit de Cerbaphaenops aeacus, la même espèce que dans les grottes de Bagnères, qui va jusqu'à Esparros et sans doute plus (petit sac de noeuds taxonomique entre cette espèce et une qu'on trouve depuis la vallée d'Aure jusqu'à Nistos).

Ce groupe mérite attention (les anciens auteurs appelait cet insecte Aphaenops crypticola, il n'a en fait pas grand chose à voir avec cette espèce décrite de Gargas...)

Voici quelques photos :



Quelques vidéos:

Aphaenops



Myriapodes part 1



Myriapodes part 2

dimanche 19 octobre 2008

Entraînement Falaise

Un entraînement technique en falaise pour l'Ecole de Spéléo-Canyon de Bigorre a eu lieu le Dimanche 19 Octobre 2008.
Cette sortie s'est passée à la falaise de Castera à Saint Pé de Bigorre et a réunie une trentaine de personnes, petits et grands.
Le rendez vous est donné à 8h30 sur la place de Saint Pé pour les équipeurs. Pierre, Alain, Laurent et moi, commençons à decorer la falaise. Plusieurs ateliers sont mis en place, pour le plaisir de chacun. Le manque de matériel nous oblige à changer les baudriers quelquefois ( problème bientôt résolu avec l'achat de nouveaux matériels ).

Pour les plus jeunes, les exercices ont été d'abord la mise en place du descendeur, la réalisation du freinage "vertaco", la réalisation de la demie-clé+clé ... Une fois les automatismes acquis, on passe à la montée sur corde, avec le reglage de la pédale, puis on met la poignée en bout de grande longe, ensuite on s'entraine à ouvrir les bloqueurs... ImageOn commence à mettre la corde dans le croll, puis on positionne la poignée pas trop haute, et on commence à se mettre debout sur la pédale pour faire monter le croll. Un petit camarade tient la corde en dessous pour que le croll coulisse bien sur la corde... Puis c'est parti, on monte bien haut la poignée avec la jambe gauche qui monte en même temps, puis on se lève sur la pédale en poussant bien avec le pied sous les fesses, et non pas en avant, le croll coulisse et vient rejoindre le poignée, on peut se rassoir dans le baudrier et on répète le geste pour arriver au fractionnement. On se longe avec la longe courte dans une ( ou les deux ) oreilles du noeud. Puis vient le moment le plus difficile pour les débutants, retirer son croll de la corde. Il faut bien comprendre que pour ouvrir la gachette, le croll doit legèrement coulisser vers le haut pendant qu'on enlève la gachette. Une fois le croll enlevé, on retire la poignée ( ça c'est facile ). On se retrouve uniquement pendu à sa petite longe.

C'est maintenant qu'on met les descendeur, on place la corde en "S" après avoir ouvert le descendeur, puis on le referme, on rattrappe "le mou" du dessus, puis on fait le "vertaco", on revisse le mousqueton, on fait la demie-clé puis la clé, on sert bien la clé, et on dispose de ces deux mains pour se delonger.

ImageOn retire maintenant la clé, puis on positionne bien sa main droite assez haut pour retirer delicatement la demie-clé, et c'est parti pour la descente.

Voila l'exercice réalisé par les enfants pour leur premier apprentissage de la corde.

Sinon, il y avait des ateliers pour les plus grands, avec des fracs à passer, quelquefois un peu olé-olé. Un autre atelier de descente uniquement, avec accés par main-courante a eu beaucoup de succès et a permis d'apprendre à se mettre dans le vide sans faire la clé d'arrêt.

ImageEt pour finir, une tyrolienne, installée par Alain a fait le bonheur de quelques uns.

Merci à tous ceux qui ont participés, merci pour les bons petits plats et votre bonne humeur. Le soleil était au rendez vous, c'était une journée très agréable.


FiFyE


Quelques photos :

samedi 18 octobre 2008

Galerie d'Aragonite d'Esparros

Le Samedi 18 Octobre 2008, l'Ecole de Spéléo-Canyon de Bigorre a eu l'autorisation exceptionnelle de la part du propriétaire du gouffre d'Esparros ( le Maire d'Esparros ), de visiter la galerie d'Aragonite, guidé par le président du club d'Esparros. Etaient présents à cette sortie : Hugo, Benjamin, Corenthin, Kevin, Eric, Astrid, Marie-Héléne, Jérémie et Raphael pour les enfants et Fifye, Geneu pour les adultes, accompagné de Jean-Pierre et Olivier du club d'Esparros.

ImageLe rendez vous était fixé à 14h à l'entrée du gouffre d'Esparros. Jean Pierre ( le président du club d'Esparros ) et Olivier nous attendait. Une fois équipés, les jeunes spéléos se présentent à l'entrée. Après les présentations, nous penetrons dans le tunnel d'accès qui a été creusé par l'Homme.

Nous traversons rapidement la partie touristique, laissant sur notre droite la dent de requin, pour arriver à la main courante qui mène à la grille qui protège la galerie d'Aragonite. Olivier, Jean-Pierre et moi aidons les enfants à passer la main courante. Jean Pierre nous ouvre la grille, et c'est parti pour en prendre plein les yeux. ImageNous pénétrons dans la galerie d'Aragonite, longue de 396 m. Nous passons par la galerie de l'Alhambra ou nous devons enlever le casque pour ne pas casser les concrétions, puis nous arrivons dans la salle de la vierge, vestige d'une messa celebrée en Avril 1945. La visite a duré 2h30, pendant lesquels nos yeux étaient hypnotisés par tant de beauté. Un grand Merci au Maire d'Esparros pour son autorisation et au Club d'Esparros pour sa gentillesse.

FiFyE

PS: Je ne peux pas mettre les belles photos de la galerie d'Aragonite,elles sont uniquement pour un usage privé...

Voici le compte rendu d'Eric:

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Et celui d'Astrid:

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Quelques photos:


dimanche 5 octobre 2008

Journées Nationales de la Spéléologie et du Canyon

Ce week end ont eu lieu les Journées Nationales de la Spéléo et du Canyon, c'est l'occasion de faire découvrir gratuitement nos activités au plus grand nombre. Voici un petit compte rendu de ces journées:

Les sorties Spéléo se sont enchainées à raison de deux par jour dans les grottes de la Pâle et de la Bouhadère. Ce fut un grand succès, car nous étions en moyenne 9 par groupes ( 12 le Dimanche après midi pour la Bouhadère ). Le rendez vous était donné sur la place de Saint Pé de Bigorre ( haut fief de la Spéléo ). Puis une fois le mini-bus chargé, nous prenions la route ( environs 10 minutes de trajet).

Arrivé au Parking, distribution des combinaisons, casques ( et baudriers pour ceux de la Bouhadère ). La marche d'approche monte un peu pendant 20 minutes ( pour la Pâle et 15 minutes pour la Bouhadère ).

Grotte de la Pâle

ImageAvant de rentrer sous terre, un petit briefing sur la sécurité et surtout ce qui nous attend dans cet autre monde.

Il y a le choix entre l’entrée des aventuriers (un peu étroite), et l’entrée royale ( beaucoups plus large ). On se retrouve un peu plus loin, après avoir mangé quelques insectes qui ressemblent à des moustiques ( pour ceux qui veulent en savoir plus, ce sont des Diptères : Limonia nubeculosa).

Nous nous dirigeons ensuite dans la salle de la colonne. C’est l’endroit parfait pour aborder un peu le milieu souterrain et notamment la formation des concrétions ( stalactites et stalagmites ) et de la grotte. Il y a 2 Chauves souris ( grand Murin ?) dans cette salle.

ImageOn continue notre visite, en observant autour de nous, on voit au plafond la trace de la rivière primitive qui a creusée la grotte il y a très longtemps. On passe par des passages d’escalades et de toboggans.

On poursuit, pour arriver aux bauges à ours, on parle des occupants de la caverne il y a très longtemps, on éteint ensuite les lumières pour observer l’obscurité et écouter le silence.

On repart par le passage de la boite aux lettres, même pas peur !!!

ImageNous arrivons au passage du trou de souris, je propose de le faire dans le noir, on se déplace à quatre pattes, et à taton, pour arriver jusqu’à Fifye qui nous fait peur à l’arrivée… Chouette passage !!!

La suite est une petite escalade avec une corde à nœud, le tout très glissant, on teste son sens de l’équilibre. On prend le petit couloir terminal qui nous amène dans une petite salle. La sortie est proche, il faut grimper une dernière fois , une étroiture, et c’est la lumière du jour qui nous éblouis…

ImageEncore d'excellentes sorties dans la joie et la bonne humeur…

Et comme on est monté pour arriver à la grotte, et bien le retour se fait très facilement, on a juste à se laisser descendre jusqu’au mini bus.

Le temps de se changer, on retourne sur la place du village de Saint Pé de Bigorre et pour les plus jeunes, c'est la remise des diplômes : « ma première aventure spéléo ».

Grotte de la Bouhadère

ImageUn petit briefing avant de rentrer sous terre. on aborde les deplacements dans l'environement spécifique de la grotte, puis la sécurité et l'utilisation des longes. Je propose à tout le monde d'entrer sous terre et d'observer la zone d'entrée de la grotte. On observe le plafond blanc ( calcite ), les traces noirs au plafond laissées par les éclairages à acétylènes, les différents insectes ( les genres de moustiques ( Limonia ), les araignées ( Méta), les papillons ( Lepidoptères et sphynx)), les fossiles d'huitres, on aborde la nature de la roche calcaire ( roche sédimentaire ) avec ses traces d'animaux marins...

Nous continuons notre route pour arriver à la sequence émotion, la descente en rappel ( 10m ), il y a un peu d'attente car nous sommes nombreux, pour certains, s'assoir dans le vide, dans le baudrier n'est pas chose aisée, mais on y arrive quand même.

ImageLa suite du parcours est une progression dans les blocs, c'est glissant, on y va doucement. Une corde accroché au rocher, c'est le passage Tarzan, mais personne ne pousse son cri...

On enchaine par une petite escalade, c'est toujours glissant et donc un peu difficile, quelques passages étroits... On arrive dans une salle, l'endroit idéal pour faire le noir et écouter le silence, malheureusement on entend un groupe assez bruyant dans la cavité, donc on reprend notre route.

ImageC'est la main courante au dessus du vide, qui permet de voir qui est à l'aise avec son corps dans l'espace, on poursuit par une petite grimpette qui nous amène à une autre main courante qui arrive au pied d'une grande escalade (10m). Cette escalade n'est pas trop difficile, mais les prises sont glissantes. En haut, on reste attaché à une longue main courante qui passe par un grand plan incliné, une autre petite grimpette, et c'est le dernier obstacle final ( pas des moindres ) ou il faut essayer de se coinçer entre deux parois et se laisser descendre, avec pour seul aide, une corde à noeud... Cela n'inspire pas tout le monde, mais il faut bien y aller, et une fois le passage terminé, on se rend compte que ce n'était pas si terrible que ça...

ImageEt voila, c'est la sortie, avec un peu de retard comme d'habitude... Mais c'est de la Spéléo...

C'était un parcours plus sportif que la grotte de la Pâle...

Voilà deux journées d'encadrement qui se terminent, tout le monde a été super, c'est un vrai plaisir de partager sa passion avec les autres.

Un grand Merci à Pierre Teyssier du Club Sportif d'Isaby pour le matériel et le mini bus.

FiFyE

Voici une petite compilation des photos prises pendant les sorties Spéléo :



dimanche 28 septembre 2008

l'Ecole de Spéléo-Canyon de Bigorre

Ce week end ètait sous le signe du Comité Départemental de Spéléo et de Canyon des Hautes Pyrénées.En effet, avec le ToT, nous avons encadré une sortie de l'école de spéléo à la grotte du Diable Rouge, du coté de Bagnères de Bigorre.

Vous pouvez trouver un compte rendu sur le site du CDSC65

Voici quelques photos:

dimanche 7 septembre 2008

Exercice Secours 64 - Rivière d'Aussurucq

Nous étions 2 à représenter le CDSC 65 à l'exercice départemental des Pyrénées-Atlantiques, qui avait lieu sur la commune d'Aussurucq. La cavité choisie était Etchanko Zola.

Miguel et moi avons été déclenché vers 17h, nous sommes arrivé sur les lieux vers 19h pour intégrer la dérnière équipe ( la 9 ), Notre mission sera de sortir la civière de la cavité ( toute la partie finale). C'était un exercice plutôt orienté portage, avec quelques ateliers à mettre en place sur des ressauts ou petits puits, et surtout des passages étroit à négocier avec la civière. Le tout dans une bonne ambiance, comme d'habitude. La civière est sortie à 3h45, pour une fois il n'y a pas eu d'attente interminable, la gestion du timing a été parfaite. Après quelques heures de sommeil, 9h20, l'heure du débriefing, sous le soleil, on range le matos et nous somme de retour à la maison vers 14h.

FiFyE


De Exercice Secours 64 - Etchanko Zola

samedi 30 août 2008

Exploration du PB12 et PB15

Exploration du PB 12 et 15

Nous y voilà nous montons vers le PB 12, Alt : 720m (N: 43°05’11.1'') et (O : 000°19’01,8’’) sur un chemin plutôt confortable que nous commençons à connaître. En chemin nous trouvons quelques beaux ceps qui agrémenteront notre repas. Nous passons devant le PB 2, 3, 4,5 qui impressionne Alexandre, il n’a pas encore vu le PB 12. Arrivé sur place il comprend notre motivation. J’équipe le puis d’entrée d’une quinzaine de mètre ou je place une déviation plutôt acrobatique car la paroi est très glissante. Il est vrai que je n’y crois pas temps que ça car souvent ses pertes sont bouchées par les sédiments et les trémies. Plus j’avance vers le font plus à ma lumière se dessine une suite probable. Mon cœur bas, le puis est somptueux et enfin après un passage de nœud je touche le font, nous n’avons que des petites cordes. Là sous mes yeux un méandre avec un aval et un amont…Je n’ose y croire tellement que la chose est rare, je ne vois que cinq mètres plus loin un méandre me cache la suite. Il est en forme de trou de serrure avec surcreusement et banquette que du bonheur et en plus cela semble s’agrandir. Céline me rejoint nous progressons en opposition car par endroit le font est deux mètres plus bas. Après dix mètres un affluent « sec » arrive, à tout moment nous attendons l’ouverture le puis en méandre caractéristique de la morphologie que nous observons. Alexandre nous attend toujours en haut alors nous remontons pour manger. Tous les espoirs sont là se trou à tous d’un grand de toute façon c’est sur le filet d’eau qui se perd à l’entrée part dans le collecteur. Nous y retournons tous les trois malheureusement trois mètres plus loin le méandre se pince irrémédiablement, seul un petit trou souffle un léger courant d’air. La suite se trouve deux mètres plus bas mais le méandre trop étroit ne nous permet pas de descendre à cette endroit, il faudrait deux tirs. Le problème c’est que l’on ne voie pas loin et le travail peut être énorme. Le CA est léger mais il se difflue sur la hauteur du méandre. Au retour je force l’étroiture amont du méandre et je passe. Derrière cela s’élargie mais en se bouchant rapidement sur un remplissage ou le tracé de l’eau est bien visible. La suite logique est bien dans l’aval du méandre en élargissant vers le bas vers une suite inconnue…


Déçu nous ressortons pour prospecter nous retrouvons le PB 13 sans grand intérêt puis Alexandre trouve une perte déjà marqué L (Z ?) PA avec un rond barré deux fois nous ne le descendrons pas mais nous le marquons PB 14, Alt 675m (N: 43°5’13.7’’) ;(O: 0°19’7.4’’).

Céline trouve une tête de puis sondé à 20m nous le notons PB15, Alt: 652m ;(N : 43°5’15,9’’) et (O : 0°19’9,4’’) à 20m à l’ouest. Personne n’étant très motivé et moi voulant me faire plaisir avant la reprise du boulot j’équipe la tête de puis et descend le trou qui s’élargit vers le fond. Je pose pied après quinze mètres de descente mais le fond est bouché. Il existe un passage qui après désobstruction donnerait sur un ressaut de deux mètres avec élargissement mais l’absence totale de courant d’air n’est guère encourageant. Nous notons un joli tas de guano de chauve-souris qui attire nombre d’insecte troglophile. Nous remarquons aussi divers coquillages et escargots fossilisé où pas.

Nous entamons la descente quand nous tombons sur quelques jolies ceps en laissant des énormes pourries. Bonne journée spéléologique mais malicieusement avec ces quelques champignons le massif nous attire vers le bas, vers les ronces et les fougères ont aura beau couper à l’est nous ne retrouverons jamais le chemin et notre calvaire commença. Des fougères de deux mètres épaisse qui nous obligent à des mouvements acrobatiques à chaque mètre. Des ronces qui nous retiennent douloureusement les aboiements de notre président qui disait que jamais plus on ne l’y reprendrait. A un moment je m’écroulai même pris d’un fou rire nerveux de plus d’un quart d’heure, ça fait du bien dans ses moment là, enfin que du bonheur de la vrai spéléo d’exploration qui rebute de plus en plus de jeune, on se demande pourquoi…

Miguel le barge.
PB 12 à 15

mercredi 23 juillet 2008

prospection à Capbis

Prospection secteur de Capbis


Plus à l’ouest, toujours plus à l’ouest disait le professeur Tournesol… Voilà plus de six ans que nous prospectons ce massif en nous décalant de plus en plus à l’ouest. Nous somme actuellement sur un beau plateau calcaire prés du Pic de Broucas parsemé de perte au contact des marnes. C’est sur si ça passe cela sera par ici. Nous partons avec Céline sous la pluie, les prospections sont ici difficiles, départ dans des fougères plus haute que nous avec des ronces juste à la hauteur des jambes. La pente est raide et la distance depuis la voiture augmente, environs 45mn. Nous croisons vers 505m une petite résurgence (voir photos) qui alimentent deux lavoirs. Arrivé vers nos anciennes pertes PB1 à 6 nous partons plein ouest sur un semis plateau immense à prospecter. Nous croisons une très belle perte PB11 imp malheureusement à l’altitude de 690m. Nous terminons par la plus belle découverte de la journée le PB12 perte de deux mètres sur trois et d’environs 10 à 15 m de profondeur que nous ne pouvons descendre sans corde. Elle se trouve à l’altitude de 720m avec un petit filet d’eau qui se jette dedans. L’entrée est très belle avec un pont de pierre, il ne reste plus qu’elle donne…Tous le secteur reste à prospecter un très beau lapiaz se trouve sur se contact qui se situe de 680 à 750 m d’altitude en bordure de plateau ou toutes les eaux se perdes dans une multitude d’orifices…

A suivre

PB12

vendredi 27 juin 2008

Le Schatzi

Heureusement qu'il est là le ToT pour me filer un coup de main pour la réalisation de mon mémoire de cavité pour le BE. Il se tape à chaque fois la demi heure de marche d'approche pour aller au Schatzi avec moi, et en plus c'est mon photographe perso... tiens fais moi une photo de ci, est ce que tu as pris ça... Et oui ces derniers temps on traîne nos bottes au gouffre du Schatzi sur Saint Pé pour étudier la cavité... Et il faut que je termine mon mémoire !!!

J'en ai profité pour refaire la fiche d'équipement que je vous livre:

Fiche d’équipement du Schatzi ( 06/2008 )

OBSTACLES

CORDES

AMARRAGES

Observation(s)

R3

C30

AN(arbre)+dev(piton)

+dev(anneau de corde)

Départ sur arbre

R2,5

1 spit+1 AN

Départ étroit

P11

1 spit+1AN+2 spits


MC

C60

2 spits

MC (10m) facultative

Selon niveau

R5

2 spits


P13

2spits


P4

2 spits

Départ étroit

P18

2 spits + 1 dev (spit )

Réglage de dev fin pour éviter frottement en haut

P8

C10

2 spits


P10

C40

1 spit + 1AN

+dev (AN)


P10

2 spits


P13

2 spits+dev (spit)


Remarque :

Tous les puits s’enchainent, sauf le P8. Donc on peut prévoir, une C90, une C10 et une C40.



Voici une petite compilation des photos prises au Schatzi pendant les dernières sorties ( il commence à assurer le ToT en photographie souterraine ) :

Le Schatzi

mercredi 14 mai 2008

Résurgence de la Hèche





Mercredi 14 Mai 2008 a eu lieu une sortie Biospéléologie à la résurgence de la Hèche ( Vallée d'Aure), en compagnie de Charles et Arnaud du Museum d'histoire naturelle de Paris

Le rendez vous est fixé à 10h sur la place de la Mairie de la commune d'Hèche. Le temps que tout le monde arrive, on fait connaissance avec Charles et Arnaud, qui nous explique un peu leur travail. Nous voila parti à Arreau, puis direction le village d'Ardengost.

Il y a un beau parking pour nous accueillir, sur le bord de la route. On se change vite fait le temps est menaçant mais on echappe à la pluie. On descend sur une piste forestière pour commencer, et on poursuit une sente à travers bois pour rejoindre la rivière en bas. C'est très jolie, belle ambiance végétalisée, on remonte la rivière jusqu'à croiser sur la droite la résurgence. On grimpe un peu pour atteindre l'entrèe. C'est le moment pour certains de casser la croute.

Arnaud et Charles en profite pour retourner les cailloux dehos à la recherche de la bébéte rare, car il faut savoir que la plupart de la faune que l'on trouve sous terre, vis aussi dehors. Finalement, on rentre sous terre, à quatre pattes dans l'eau, pour decouvrir la cavité. On arrive rapidement à la voute mouillante, c'est dur, on rampe dans l'eau, on est trempé, mais super motivé, et c'est parti pour la chasse à la bestiole.

On en profite pour decouvrir cette très jolie cavité, on arrive à une bifurcation, à gauche une galerie fossile, et à droite l'actif, qui est magnifique. On arrive à collecter quelques specimens, on attend les resultats de l'identification, et je mettrai à jour cet article quand on les aura...

Quand on sort de la cavité, il pleut, mais bon on était déjà trempé, alors c'est dans la bonne humeur qu'on retourne aux véhicules, puis on fait une petite halte dans un bar pour prendre un bon chocolat qui nous réchauffe un peu...






voir toutes les photos ( d'autres arrivent, dès qu'Alain me les aura passées ):


Résurgence de la Hèche - Biospéléologie

samedi 26 avril 2008

Exercice Secours au gouffre du Couhy (65)

Ce weekend end avait lieu l'exercice secours des Hautes Pyrénées sur le massif de Saint Pé de Bigorre.
Une soixantaine de personne était réunion à l'ancienne base de Saint Pé pour participer à cet exercice sur le gouffre du Couhy. Il y avait les corps constitués ( PGHM, GRIMP, CRS Secours en Montagne) et bien sûr les Spéléos des alentours ( Hautes-Pyrénées, Pyrénées Atlantiques, Haute Garonne...). Le blessé était coinçé à -260, le trou était assez technique et surtout très sale. Les premières équipe on du rentré vers 10h le samedi et les dernières équipes sont sorties vers 5h du matin le dimanche. Après quelques heures de sommeil, c'était le grand nettoyage dans le gave, il a fallu frotter fort... C'était un bon exercice, dans une très bonne ambiance, et l'année prochaine, c'est l'exercice régional qui aura lieu normalement dans les Hautes Pyrénées...

lundi 7 avril 2008

Grotte du Shatzy

Personnes présentes: Le BiB, le Rasse, le FiFyE

Bon j'ai pris ma décision : je ferai mon mémoire de cavité pour le BE sur la grotte du Shatzy... Alors petite virée avec mes compagnons qui m'ont aidé à lever la topo, histoire d'en refaire une plus jolie. Et par la même occasion on va faire un tour au fond car j'y suis jamais aller... On perd le courant d'air dans la grande salle, et on le retrouve pas au fond, il va bien quelque part... A suivre...

mardi 1 avril 2008

Le Diable Rouge

Personnes présentes: BiB et FiFyE

BiB, qui est motivé pour faire de la spéléo en ce moment me propose d'aller traîner nos bottes du coté de Bagnères de Bigorre pour changer un peu. Ca tombe bien, il y a une classique que je voulais faire depuis longtemps, c'est la grotte du Diable Rouge à Banios. On part de la ferme de la Coume, avec une carte IGN et un pointage approximatif du trou. Nous voila parti à travers champs et à travers bois, quand nous croisons un balisage constitué de petits panneaux rouges sans inscriptions. Nous décidons de les suivre en nous disant que cette grotte est vraiment bien balisée. Au bout de 5 minutes, on s'aperçoit qu'on ne va pas dans la bonne direction, mais par curiosité on continue à suivre le balisage qui nous fait passer près d'une belle résurgence qui est pénétrable sur 2 m puis on ne passe plus. Cette résurgence est captée, donc elle doit couler toute l'année. Le balisage semble revenir vers la ferme, on retourne donc à la recherche de notre Diable... On passera une heure à chercher le trou, alors qu'on est passé une dizaine de fois juste au dessus, mais comme on entendait de l'eau couler, on s'est dit que c'était la rivière en bas du talweg, donc on est pas descendu alors qu'il fallait descendre car en fait c'était la résurgence de la grotte qui coulait. Bon on s'est fait une belle balade dans les bois sous le soleil. On rentre dans la grotte, il y a pas mal de petits rhinolophes, on désescalade 10 m pour rejoindre une jolie petite rivière qui coule dans un méandre très haut de plafond. Assez rapidement, un premier obstacle d'une dizaine de mètres forme une charmante cascade, belle ambiance, puis on continue le long du méandre pour arriver sur une deuxième cascade de 6 m. En bas de cette cascade, il y a une vasque qui semble profonde, on se tâte pour se mettre à l'eau et on remarque qu'il y a moyen d'équiper une main courante rive gauche, mais on a pas pris assez de cordes... D'après la topo, on est presque au fond, on reviendra la visiter cette jolie petite rivière, j'espère qu'à l'étiage elle coule encore.

samedi 29 mars 2008

Esparros : la galerie d'Aragonites

Personnes présentes : BiB, Miguel et Isa, Alex, FiFyE et d'autres membres du CDSC 65

C'est un grand jour aujourd'hui car quelques membres du CDSC 65 ont eu l'autorisation, grâce au spéléo-club d'Esparros, de visiter la superbe galerie d'aragonite du Gouffre d'Esparros. C'était vraiment magnifique, cette galerie est protégée par une énorme grille, et les visiteurs d'Esparros n'ont pas le droit d'y pénétrer. C'est Norbert Casteret qui fut le découvreur et voila ce que fut ces mots à la découverte :

"... Le décor se prolonge toujours aussi féerique, non seulement les parois sont toujours tendues de velours de calcite et d'aragonite, mais le sol lui-même scintille car il est parsemé d'aiguilles et de fils de gypse aussi fins que des fils d'araignées. A chaque pas, je dois chercher et choisir la place où j'imprimerai mes chaussures cloutées qui, hélas, font des dégâts dans cette joaillerie où je suis le premier à pénétrer..."
Norbert CASTERET
, extrait de "Ma vie souterraine".

On a pris pleins de photos mais on a pas le droit de les publier... Tant pis pour vous...

vendredi 14 mars 2008

La grotte des Blaireaux (Pic du JER)

Personne présente : Bof Michel


Me voilà reparti dans cette cavité au pied du Pic du Jer, ancienne résurgence fossile comblé par des sédiments au ¾. Deux ans que nous n’y somme pas retournée, j’espère que le blaireau n’aura pas réinvesti les lieux…
J’ai décidé de m’attaquer à la désobstruction ventilé pendant mas coupure de 12h00 à 14h00. J’ai largement le temps de vider les accus, et à force je verrais bien où cela me mène.
Arrivé sur les lieux je remarque qu’une bestiole a creusé sous la grille. Ce trou souffle toujours autant de courant d’air froid… Malheureusement le Blaireau a rebouche de terre la galerie sur 20cm. Le perfo ne marchera pas aujourd’hui, il me reste plus qu’ a recommencer le travail, ça devient énervant. Pendant 1h30 je creuse donc allongé par terre sans pelle mais bon dieux il est froid tout de même le CA, au moins ça motive. Je ne suis tout de même pas fier dans se trou à rat sachant qu’un Blaireau pourrait débouler à tout moment…J’ai plus qu’a revenir la semaine prochaine pour continuer la désob jusqu’ a l’étroiture.

TPST : 1h30


Grotte des Blaireaux

samedi 8 mars 2008

Grotte des Eaux Chaudes

Sortie inter-clubs entre les AquaTerrestres et le Méta ( de Charente ) à la grotte des Eaux Chaudes dans les Pyrénées Atlantiques, le tout organisé par le ToT.

Le compte rendu au format Word par le ToT

Les images :

Grotte des Eaux Chaudes

dimanche 24 février 2008

Exploration à La grotte du chêne

Exploration grotte du chêne (massif de Capbis)

Personnes présentes : Florian Bibron
Céline Barrère
Bof Michel


Nous voilà parti à trois pour tenter une escalade entrevue il y a trois ans, c’est long mais il vaut mieux tard que jamais. On traine 4 kits à trois, Hilty et tous le baltringues nécessaires. Nous remarquons que l’L'oeil de la Bop est équipé pour la plongée avec une corde statique. Comme ces derniers jours il n’y a pas de CA à l’entrée, cela ne va pas nous aider. La grotte ne change pas hostile, boueuse mais très belle. Roche noire, marneuse cupulé et très érodé de jolie forme karstique à se mettre sous les yeux. La aussi la grotte est équipé en fil d’Ariane de l’entrée jusqu’ au siphon ! Les crues ne sont pas rares et certainement rapide, les plongeurs ont prévue un repli stratégique. La progression reste pénible souvent accroupie ou recourbé. Nous arrivons au siphon, il y a des bouteilles, casques et le matos pour la plongée, bizarre nous ne somme pas au courant de ses explorations c’est bien dommage, nous allons nous renseigner pour échanger des informations. Nous empruntons le passage le plus boueux et pénible pour rejoindre le point le plus haut de la grotte où se trouve l’escalade. Véritable toboggan d’argile qui vous recouvre de quelques centimètres tous t’objet en contact avec lui. Nous voici au pied de l’escalade, c’est du 4, plus facile que dans mais souvenirs. Florian la tente en libre, ça passe facilement, je le suis. On se retrouve sur une belle faille en toboggan large de 3 mètres, Florian part vers le haut, moi vers le bas. Je surplombe un gros vide, si c’est de la première…Céline pense que je suis en haut de la dernière salle traversée, malheureusement elle aura raison. Je pars donc rejoindre Florian qui quinze mètres plus haut se bat avec de méchantes étroitures. J’emprunte un autre passage tous juste plus large et je m’élève de quelques mètres de plus. Je me faufile entre quelques gros blocs plus ou mois stables qui auraient vite fait de me boucher le chemin du retour. J’aperçois de toutes petites racines, c’est boueux, il y a de nombreuse traces d’animaux. La surface ne doit pas êtres loin, mais sans CA cela n’est pas évident. Quelques pierres commencent à dégringoler et j’arrête là ma progression surtout que cela semble se rétrécir, mais sans en être certain, avis aux amateurs d’étroiture dégringolante. Un peu déçu nous recherchons l’escalade que j’avais équipée prés du post siphon il y a trois ans. Après avoir tourné un peu Céline la retrouve, je propose à Florian d’aller voir pour se faire une idée avant de la déséquiper. Il s’exécute en comprenant vite pourquoi je n’ai pas trop insisté pour y retourner. Là aussi ça continu, il faudrait juste agrandir un peu après quinze mètres d’étroitures difficilement passé dans la boue bien sur…Nous ressortons plutôt mal que bien de se fourbi, recouvert que nous sommes de boue et trempe jusqu’ au slip, vive la spéléologie. Nous n' avons pas fait la topos, les croquis ne sont pas à l' échelle ni la vue 3D, ils sont là pour que nos successeurs repèrent les lieux avec une trace de ce qui a été fait.

Rédigé par Miguel

TPST : 5h00, le 22/02/08

Escalade du chêne

samedi 23 février 2008

Prospection au Boustu

Prospection et explo au Boustu

Personne présente : Bof Michel

Me voilà parti seul pour revoir un secteur prometteur au dessus d’Omex. Une piste m’amènes très près du secteur sur le plateau du Boustu en bordure du montagnon du Caillouet. Je remonte la combe trouvé il y a un peu plus de deux ans ou se trouve le départ d’un trou. Je le note CO 4 et commence la désob fastidieuse la tête en avant. Aujourd’hui il n’y a pas de Courant d’air se qui ne motive pas trop. Je remarque le nid d’un Blaireau où autres. J’abandonne vite par manque de motivation, seul pas de CA… Pourtant se trou soufflé la dernière fois. Je pars donc prospecter sous la crête du Caillouet, magnifique Lapiaz avec de beaux affleurements de banc de calcaire et de nombreuses failles. Je pousse mon investigation jusqu’ a la Couste et je m’arrête a une méga doline. Malgré la beauté du site je ne trouve rien, mais la zone est immense pour une seule personne. Ce qui est sur c’est qu’il n’y a pas beaucoup de trous dans le secteur, souvent les entrées sont petites et dissimulées comme le Coussau non loin de là.

Le 21/02/08

Prospection Boustu(Omex)

mardi 12 février 2008

Tute de Murguette

Nico Berland, Thomas Braccini, Philippe Grard

D'après Miguel, il y avait peut être une traversée à faire du coté de la Tute de Murguette, et comme le Tot et moi on connaissais pas et bien c'était l'occasion d'aller y faire un tour, et en plus c'est pas trop loin de la maison puisque c'est à Lourdes, au Pic du Jer... On se gare sur la piste, on s'équipe, on se jette dans le boyau d'entrée, on arrive sur le P10 que j'équipe sous la pression de mes collègues, et on arrive en bas. De là sur la gauche la partie aval, que nous visitons rapidement. Il y a un Courant d'air au plus bas dans la salle blanche, à travers la trémie, puis nous allons au fond des amonts, et là aussi un courant d'air, à travers une trémie. On a amené les ARVA pour une eventuelle jonction avec l'exterieur... C'est Nico qui reste sous terre avec son Arva, et le Tot et moi on sort à Mag 12 pour faire une recherche en surface... Allez c'est parti pour la recherche de la victime en surface, c'est moi qui choppe le premier signale qui nous fait monter au dessus de la piste dans un enorme pierrier, j'obtiens le chiffre 2.8 sur l'ARVA, on est pas loin, on communique avec Nico par Talkie, il nous entend desober les cailloux, on est vraiment pas loin... Le seul souci, c'est qu'à mesure qu'on retire les cailloux, le pierrier se casse la gueule sur nous, on peut pas continuer ainsi... Il va falloir étayer, gros chantier car c'est des tonnes de cailloux qu'on a au dessus... Tant pis on reviendra... A suivre...

mercredi 6 février 2008

Exploration au CO2

Petite sortie explo dans la grotte du CO2 avec les objectifs de terminer la topographie et l’escalade de l’Amie du pain. En même temps nous profitons de l’occasion pour initier Anne notre nouvelle recrue féminine. Nous rentrons dans la cavité vers 11h00, là le verdict tombe Vincent a pris trop de muscle, il faut agrandir l’entrée. Le reste du groupe avance pendant que Vincent et moi attrapons le hilti. Le passage mis à de bonne proportion nous rattrapons l’équipe au niveau du puits de l’arche pour partager le repas. Ensuite Armel et moi partons finir l’escalade pendant que les autres vont visiter le font et faire quelques photos. Me voici en haut de l’escalade où après quelques coups de masse le passage me laisse juste assez d’espace pour passer. Je me roule dans une farine de moldmich infâme, étroiture verticale sévère qui donne accès sur deux parties remontantes impénétrable. Je m’extrais plus mal que bien de se pétrin et je m’empresse de déséquiper l’amie du pain, y a plus qu’à changer de boulanger.
Nous rejoignons les autres après le siphon de sable. Là nous apprenons que notre cher président c’est fait mordre l’oreille par un œil de Bœuf et qu’il agonise... Ce trou porte bien son nom il doit y trainer un gaz hallucinatoire. En effet Alexandre arrive l’oreille ensanglanté après un combat acharné dont il ne fut pas le vainqueur. Céline Armel et moi attaquons la topographie des lieux en passant trois étroitures sévères dont celle de la pince oreille où un morceau de lobe pend en signe d’avertissement. Enfin nous retrouvons un méandre digne de se nom, d’ ailleurs c’est bizarre, ici tout résonne, il y a un fort écho, la suite ne serait elle pas par ici… Nous nous arrêtons à une intersection, le Memel doit rentrer, nous finirons le topo une autre fois, les passages les plus pénibles sont fait. Nous arrivons à la galerie de la coquille quand nous apercevons la 1ère main courante qui pend…La grosse stalactite qui faisait office de double amarrage à sauté. Le ressaut ne fait que deux mètres mais se mettre un vol ici peut faire très mal d’ autant plus qu’un puits très étroit de deux mètres se trouve à sa base. Nous voilà dehors, là nous apprenons qu’à nouveau les restes du président on subit quelques dommages…Longé de tout son poids sur la main courante il encadré le groupe dans se passage facile mais délicat. Tous sont passé comme d’ habitude et puis Big patapouf il se retrouva 3 mètres plus bas au fond du puits, le kit sur le dos à protégé le peu de barbaque encore intacte. C’est dingue nous avons sur équipé se trou, partout sauf là ou la facilité du passage nous à dissuadé de planter des spits d’ autant que cette stalactite amarré au lasso semblait tenir.
La leçon à retenir reste toujours la même, les accidents arrivent souvent dans les passages « faciles » ou nous mettons des cordes pour aider sans vraiment équiper. Soit on ne met pas de corde parce que le passage n’en mérite pas, soit on l’équipe correctement en doublant les têtes d’amarrage. Il ne nous reste plus qu’ a planter deux spits la prochaine fois, allez vilain garçon, carton rouge. Au fait c’est moi qui ai équipé, je n’ai plus qu’à rattraper les manuels.


TPST: 6h00 le 3/02/08

Grotte CO2

jeudi 24 janvier 2008

Mayalen - Pyrénées Atlantiques

Nicolas Berland, Philippe Grard.

Depuis le temps qu'il m'en parle de son joyau, de la découverte du siècle, le Matthieu, hé bé avec le Nico, on a été voir ce creux à Camou dans les P.A. Bon la marche d'approche, correct ( 5 mins). On arrive sur deux résurgences acollées, une froide et une chaude ( 30 deg.). On entre dans le trou un peu au dessus, houaa !!! il fait chaud !!! Au moins 15 deg. dans le bourrier... Très jolie grotte, beaucoup de concrétions, des bauges à ours, et un crane d'ours des cavernes... Génial...
Et pour finir, un sympathique petit siphon, qui a été plongé et qui donne sur un autre siphon... à suivre... Matthieu en a profité pour faire des prélevements d'eau pendant qu'on visitait la grotte avec le Nico... TPST 2h pour 4 heures de route ( On est fou !!! )

Pour quelques photos, voici le lien de la galerie de Matthieu: cliquez ici

lundi 21 janvier 2008

Prospection à Capbis... Bis

Thomas Braccini, Philippe Grard.

Alors au programme, creuser un peu le PB5 avec la pelle US du Tot, et allez un peu plus haut qu'hier, chercher PB 1,2 et 3. Bon le Tot est pas trop en forme aujourd'hui, mais il a toujours la motive, alors on descend, on creuse et on se rend compte du boulot à abattre... On se dit que sans CA, ya mieux à faire, alors on va chercher d'autres trous. On monte pendant 10 minutes pour retomber encore sur de grosses dolines, à gauche le PB3 et à droite le PB2. Le Tot à moins la motive, donc je m'y colle, d'abord le PB3, étroiture horizontale sur 3 m, puis ça plonge, c'est aussi plus étroit, je passe juste la tête pour voir la suite, ça descend sur 2m, c'est bouché par du remplissage d'argile, on a l'impression que ça part sur la gauche, toujours pareil, trop difficle pour la désob, et pas de CA. Pour le PB2, ça change de config, une belle perte, dans une énorme doline, on descend dans une inter strate, il y a du volume, des chauves souris, ça descend bien sur 8m, puis on arrive sur une petite trèmie avec toujours du remplissage d'argile... on peut desober facilement, mais pas de CA. Sinon le Tot à trouvé le PB1 ( que Miguel avait descendu sur 25m ), mais il est tard et on decide de rentrer. Conclusion: en cette période on sent pas trop de courant d'air, donc il faut revenir à une periode plus propice au CA pour une eventuelle désob.

Les Photos:

Prospection à Capbis Bis - 21 Janvier 2008

dimanche 20 janvier 2008

Prospection à Capbis

Thomas Braccini, Florient Bibron, Céline Barrère, Philippe Grard.

Sur les conseils de Miguel, on s'est fait une petite prospecte sur le massif de Capbis sous le soleil ( ça faisait longtemps !!!). Et oui, Miguel y a trainé ses bottes sur ce Massif, et il en a trouvé des trous, tellement de trous, qu'il n'a pas eu le temps de tous les visiter... Et bien c'est chose faite pour quelques uns... L'objectif de cette journée, c'est de fouiller 3 trous ( PB 4,5 et 6). PB4 ça descend sur 10m puis arrêt sur étroiture, bouché avec du remplissage ( pas confort pour désob), pas de CA. PB5, grosse doline avec effondrement par soutirage, ça descend sur 2m puis toujours un énorme remplissage, facile à désob, on y revient demain avec du matos. PB6, on passe une première étroiture légerement descendante, on arrive sur une petite salle ou on tient assis, puis enchaine une autre étroiture sévére, mais cette fois c'est verticale, le ToT et moi on s'y coince un peu... Pas facile pour la désob (pas de CA). Un peu plus haut, le Tot trouve une perte, on descend sur quelques mètres, la suite est trop étroite, mais là une chose étonnante, on entend au loin un bruit qui ressemble à une rivière de bon volume ( ou un courant d'air, mais c'est peu probable).
Bon super journée, on y revient demain avec le Tot.

Les photos:

Prospection Capbis - 20 Janvier 2008