vendredi 12 mars 2010

Blaireau : de l'Or sous terre ?

Nous voilà partis à neuf personnes au Blaireau pour avancer sur la désobstruction des sédiments glacières qui ont bouché au ¾ les conduites forcées.
Nous nous divisons en deux groupes, un avec Hervé, Adrien, Alexandre, Nicolas, Christopher au Blaireau 1, et l’autre avec Miguel, Christophe, Réda, Charlie au Blaireau 2.Nous sommes nombreux mais pas tous motivés, certains ne sont pas rassurés par le nombre d’araignées. Chaque équipe avance tout de même de deux mètres. Dans Blaireaux 2 nous faisons deux découvertes. La première tout les remplissages calcifiés recèle de paillette de pyrite où d’or, en tous cas de métal jaune mais attention tout se qui brille n’est pas d’or…La deuxième, la branche de droite se termine apparemment sur une coulée stalagmitique. Voilà petit à petit nous avançons même si les chances de premières s’amenuisent.


Miguel


Vendredi 06 mars 2010 Sortie a la grotte du blaireau

Aujourd’hui nous partons pour la grotte du blaireau. Nous sommes 9 Hervé, Miguel, Alex, Réda, Christophe, Adrien, Charly, Christopher et Nicolas .Nous partons en direction de la grotte, nous passons par les prés. Nous espérons trouver 1 salle, nous commençons à creusé .1 équipe part a 2 endroit différent gauche et l’autre a droite. Nous étions pas beaucoup de motivé pour creusé. A droite nous nous remuons pour creusé mais nous n’avons avancer que d’environ 2 mère mais nous faisons 1 drôle de découverte la première ce que la cavité se resserre et a l’air complètement bouché par de la calcique et la 2ème c’est qu’il y a beaucoup de petit point jaune qui brille c’est soit de la pyrite soit de l’or mystère … Nous verrons si nous pourrons passé .

Christophe M







La pyrite est un minéral très répandu dans les roches du monde entier et il est également présent dans toutes nos collections.

De dureté 6 à 6,5 et de densité 4,9 à 5,2, la pyrite cristallise dans le système cubique. Elle est opaque, de couleur jaune laiton, à éclat métallique, le clivage est imparfait et la cassure conchoïdale.

La pyrite est un sulfure de fer (Fe S2) dont on connaît plus de soixante formes différentes de cristaux. Les plus courants sont cependant le cube, l’octaèdre et de dodécaèdre pentagonal (12 faces ayant chacune 5 côtés) aussi appelé pyritoèdre. Souvent les faces des cristaux sont striées. Mais elle peut également se présenter en encroûtements sur d’autres minéraux, en agrégats sphériques, en concrétions, en masses filonnaires ou en pseudomorphoses de fossiles (par exemple, les ammonites pyritisées).

Ce minéral est souvent un constituant banal de bien des types de roches: les roches sédimentaires, les gîtes hydrothermaux de toutes températures, dans les pegmatites, dans les roches volcaniques, dans les schistes ou les formations houillères (charbon).

La pyrite s’associe avec de nombreux autres minéraux tels la galène, la sphalérite (blende), l’hématite, le cobalt et l’argent. Elle a souvent été confondue avec l’or d’où sont appellation «l’or des fous» dans le langage populaire. Cependant, la différence de densité, la cassure conchoïdale ainsi que la trace noire laissée par la pyrite sur une plaque de porcelaine permet de les différencier facilement. Toutefois, la pyrite peut contenir un pourcentage significatif d’or (pyrite aurifère) qui peut être extrait par traitement métallurgique. Elle est alors réduite en poudre (pelletisation). Elle peut aussi être confondue avec la chalcopyrite mais ici ce sera la différence de dureté qui permettra l’identification. Elle est riche en cobalt à Falun en Suède.

Nos ancêtres éloignés avaient déjà constaté que lorsqu’on fait subir un choc à la pyrite (par exemple avec un silex), elle produit des étincelles ce qui est bien pratique pour enflammer de l’étoupe ou des herbes sèches et faire du feu … alors que les allumettes n’existaient pas encore! C’est cette propriété qui a donné son nom à la pyrite: du grec PYROS signifiant feu.. Ce minéral est aujourd’hui employé dans l’industrie chimique pour produire de l’acide sulfurique, du soufre et du sulfate de fer.

Les gisements sont nombreux: les mines de plomb-zinc de Cassandra en Grèce ont produit des cristaux cubiques de 60 cm d’arête. Néanmoins, les cubes de Logrono et Navajun en Espagne sont ceux qui sont les plus présents dans les bourses ainsi que les agrégats de cristaux dodécaédriques, pentagonaux et octaédriques de Quiruvilca et Huanzala au Pérou. De magnifiques cristaux proviennent aussi des anciennes mines de Brosso et Traversella en Italie. L’association de cristaux dodécaédriques avec hématite de Rio Marina (Ile d’Elbe, Italie) est célèbre dans le monde entier et, bien que quelques exemplaires faisaient partie de notre tombola de décembre, ces pièces se font plus rares sur le marché. Citons encore de beaux cubes associés avec quartz rose et cubes de galène de Cavnic en Roumanie, les assemblages d’octaèdres avec sidérite dans les mines d’argent qui entourent Potosi en Bolivie. Les mines de Witwatersrand dans le Transvaal sont connues pour la pyrite exploitée comme minerai d’or. On connaît également les concrétions sphériques plates dans des schistes du Colorado (USA) appelées aussi «gold dollar» et les galettes de cristaux de Liujiang, province de Guangxi en Chine (où elle est aussi présente à Daye, Hubei; Tongbei, Fujian; Yulin, Guangxi; Yaogangxian, Hunanet Shangbao, Hunan) ou encore en Belgique, comme les plaquages de plusieurs dizaines de centimètres de cristaux millimétriques trouvés lors de notre dernière sortie à Vaulx. A noter aussi les cristaux dans le porphyre à Quenast et dans les schistes du houiller. Sans oublier qu'elle a été activement exploitée à Vedrin.

Dernière remarque ! La pyrite est un minéral très difficile à photographier. En effet, elle reflète le plus souvent la couleur du support sur lequel elle est posée. Cela ne se constate malheureusement qu’après le développement et les photos montrent de magnifiques pyrites teintées de rouge, vert ou bleu. Si on la place sur un support noir, la photo sera terne et sur un support blanc la pyrite sera grisâtre. L’emploi du flash donnera de splendides éclairs se reflétant sur les faces des cristaux qui donneront des taches bien blanches sur la photo. Il existe des solutions mais … Top Secret (voir plus loin...).

Robert Desruelles

Solutions pour photographier correctement la pyrite...

Le problème vient de son éclat métallique et de ses faces relativement planes. Ces dernières reflètent donc tous les objets environnants, votre appareil photo, le coup de flash, le papier coloré sur lequel vous avez placé la pyrite,...

Une solution consiste à la photographier en noir et blanc !!



Hélas, plus de couleur, et encore quelques reflets...

Plus sérieusement,
- placer la pyrite dans l'environnement le plus "neutre possible" (pas de lumière vive ou directe, de la lumière la plus diffuse possible; la lumière du jour par temps uniformémént nuageux convient très bien).
- orienter la pyrite de façon à éliminer un maximum de reflet direct vers votre appareil photo.
- éloigner tous les objets colorés (y compris le support !!), ou entourer l'espace photographié avec un écran blanc mat, (à la limite photographier la pyrite en la suspendant ou en la lançant en l'air ou photographier la pyrite de façon qu'elle occupe tout votre espace photographique)
- pas de flash, mais une longue pose si nécessaire.

Et puis les techniques informatiques modernes permettent de corriger les défauts résiduels.

MJX









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