samedi 30 août 2008

Exploration du PB12 et PB15

Exploration du PB 12 et 15

Nous y voilà nous montons vers le PB 12, Alt : 720m (N: 43°05’11.1'') et (O : 000°19’01,8’’) sur un chemin plutôt confortable que nous commençons à connaître. En chemin nous trouvons quelques beaux ceps qui agrémenteront notre repas. Nous passons devant le PB 2, 3, 4,5 qui impressionne Alexandre, il n’a pas encore vu le PB 12. Arrivé sur place il comprend notre motivation. J’équipe le puis d’entrée d’une quinzaine de mètre ou je place une déviation plutôt acrobatique car la paroi est très glissante. Il est vrai que je n’y crois pas temps que ça car souvent ses pertes sont bouchées par les sédiments et les trémies. Plus j’avance vers le font plus à ma lumière se dessine une suite probable. Mon cœur bas, le puis est somptueux et enfin après un passage de nœud je touche le font, nous n’avons que des petites cordes. Là sous mes yeux un méandre avec un aval et un amont…Je n’ose y croire tellement que la chose est rare, je ne vois que cinq mètres plus loin un méandre me cache la suite. Il est en forme de trou de serrure avec surcreusement et banquette que du bonheur et en plus cela semble s’agrandir. Céline me rejoint nous progressons en opposition car par endroit le font est deux mètres plus bas. Après dix mètres un affluent « sec » arrive, à tout moment nous attendons l’ouverture le puis en méandre caractéristique de la morphologie que nous observons. Alexandre nous attend toujours en haut alors nous remontons pour manger. Tous les espoirs sont là se trou à tous d’un grand de toute façon c’est sur le filet d’eau qui se perd à l’entrée part dans le collecteur. Nous y retournons tous les trois malheureusement trois mètres plus loin le méandre se pince irrémédiablement, seul un petit trou souffle un léger courant d’air. La suite se trouve deux mètres plus bas mais le méandre trop étroit ne nous permet pas de descendre à cette endroit, il faudrait deux tirs. Le problème c’est que l’on ne voie pas loin et le travail peut être énorme. Le CA est léger mais il se difflue sur la hauteur du méandre. Au retour je force l’étroiture amont du méandre et je passe. Derrière cela s’élargie mais en se bouchant rapidement sur un remplissage ou le tracé de l’eau est bien visible. La suite logique est bien dans l’aval du méandre en élargissant vers le bas vers une suite inconnue…


Déçu nous ressortons pour prospecter nous retrouvons le PB 13 sans grand intérêt puis Alexandre trouve une perte déjà marqué L (Z ?) PA avec un rond barré deux fois nous ne le descendrons pas mais nous le marquons PB 14, Alt 675m (N: 43°5’13.7’’) ;(O: 0°19’7.4’’).

Céline trouve une tête de puis sondé à 20m nous le notons PB15, Alt: 652m ;(N : 43°5’15,9’’) et (O : 0°19’9,4’’) à 20m à l’ouest. Personne n’étant très motivé et moi voulant me faire plaisir avant la reprise du boulot j’équipe la tête de puis et descend le trou qui s’élargit vers le fond. Je pose pied après quinze mètres de descente mais le fond est bouché. Il existe un passage qui après désobstruction donnerait sur un ressaut de deux mètres avec élargissement mais l’absence totale de courant d’air n’est guère encourageant. Nous notons un joli tas de guano de chauve-souris qui attire nombre d’insecte troglophile. Nous remarquons aussi divers coquillages et escargots fossilisé où pas.

Nous entamons la descente quand nous tombons sur quelques jolies ceps en laissant des énormes pourries. Bonne journée spéléologique mais malicieusement avec ces quelques champignons le massif nous attire vers le bas, vers les ronces et les fougères ont aura beau couper à l’est nous ne retrouverons jamais le chemin et notre calvaire commença. Des fougères de deux mètres épaisse qui nous obligent à des mouvements acrobatiques à chaque mètre. Des ronces qui nous retiennent douloureusement les aboiements de notre président qui disait que jamais plus on ne l’y reprendrait. A un moment je m’écroulai même pris d’un fou rire nerveux de plus d’un quart d’heure, ça fait du bien dans ses moment là, enfin que du bonheur de la vrai spéléo d’exploration qui rebute de plus en plus de jeune, on se demande pourquoi…

Miguel le barge.
PB 12 à 15