Grotte du diable rouge.
Comme promis les Aquaterrestres organisent une sortie pour des jeunes d’un lieu de vie basé sur ST Pastous « La ferme aux rocher ». Jeunes qui ce sont révélé adorables. Nous nous retrouvons donc à 10h15 à Bagnères de Bigorre pour visiter la grotte du Diable rouge.
J’agrémente le trajet en écoutant Noir Désir à quel bon groupe… Nous arrivons vers 11h30 aux points de départ. Pour une fois je ne me perds pas dans la marche d’approche, j’approche de la perfection car nous resterons sur la même courbe de niveau jusqu’à la cavité. Sauf pour Jordan qui cour après sont casque qui dévale les pentes de Banios tout en montrant ses fesses, aimerait il les ours bleu ?
Après une petite démonstration d’utilisation du matériel de progression vertical nous attaquons le repas de midi. Là aussi j’approche de la perfection, j’avale les boucher une après une, pendant que Jordan cherche sa mayonnaise.
Nous pénétrons sous terre et après la première désescalade nous découvrons la rivière. J’équipe le premier rappel de dix mètres malgré quelques appréhensions tout se passe bien. En bas les cigarettes s’allument pour décompenser. Là le paysage est splendide une belle chevelure tombe en cascade du vide, appelé la Bérénice, Maurice comme ils vous chantent. Des petites gouttes translucides rebondissent ça et là pour venir mourir sur nos combinaisons déjà humides d’émotions. Nos oreilles sont éveillées par les clapotis, les cascadelles qui murmurent des contes secrets d’elfes enchanteurs. Heureusement que je n’ai pas fumé car on pourrait en douté… Nous descendons le rappel de 6 sans difficulté puis nous passons la main courante bien négociée par tous les membres de l’équipe. Une petite pause est organisée ou les chanteurs s’égosillent au grand bonheur de tous, à l’exception des bonnes sœurs dont le répertoire diffère quelque peu.
Nous poussons jusqu’à l’éboulis final puis le groupe repart en sens inverse. La première remontée s’effectue par saccade. Le tâtonnement des jeunes s’explique par leur inexpérience. Qu’en à Aurore elle défit les lois du raisonnable, en guerre contre Hadès ou contre quelques démons elle remontera rageante sans torse à sa seule force des bras. Ses hurlements effrayeront toutes les forces du mal. Le lendemain un violent séisme surviendra au japon…Un tsunami balayera les continents. Ne riais pas ce n’est pas drôle, on n’a fait une bêtise ne pas provoquer le diable rouge.
La dernière remonté se passe mieux, plus fluide, plus régulière sauf une forte envie de faire pipi qui monte dans mon bas ventre. Prés à souffrir pour la bonne cause je me retiens, enfin je pense car personne ne serra quel sont les flots qui tomberons par enchantement sur la tête de Jordan et Florian qui avaient défié Aurore pendant son combat contre des forces obscures…
Nous ressortons, vivant malgré ces combats, le ciel rouge sang ne laisse rien présager de bon, Jordan cour toujours derrière son casque comme un rituel pour déjouer les sorts que nous avons jeté. Je démarre ma voiture des visages, des figures, les rose de l’Europe sont … Noir désir qui reprend décidément mon café avait un drôle de goût se matin.
En gros c’était cool merci au CDOS (conseil régional) et à l’aide du CNDS (jeunesse et sport) qui nous aide financièrement pour organiser des moments comme ça.
Personnes Présentes :
Jeunes : Florian, Nora, Dylan, Jordan, Charlène
Adultes : Aurore, Miguel
mercredi 9 mars 2011
mercredi 2 mars 2011
Bivouac a Sabart
Nous voilà après des heures de préparation dans le camion pour nous rendre à Tarascon sur Ariège. Quatre heures trente de route seront nécessaire pour arriver devant le départ du chemin ! Le véhicule est bridé à 97 km/h. Nous agrémentons le voyage en écoutant le formidable groupe » la rue K à nous » interprété par Aurore qui kife grave, moi aussi mais je suis muet comme une carpe… Oui les deux jours précédent on eu raison de mes cordes vocale seul quelques aigües peuvent encore sortir de ma bouche.
Nous voilà devant le départ après un ferrailleur sur la gauche. Nous partons lourdement chargé et plusieurs chemins s’offrent à nous… Je ne me rappelle pas du tout la direction à prendre, voilà plus de dix ans que je ne suis pas venu ici… Nous marcherons 60mn pour trouver l’entrée, rapidement nous somme dans l’ambiance. Rien ne sera facile, l’adaptabilité et de rigueur, tout doit se gagner dans la spéléologie, Il faut trouver l’entrée, le bivouac, préparer les fondamentaux de base… Les jeunes comme les adultes qui m’accompagne réagissent plutôt bien, les quelques excès de colère ne me sont pas dirigé. L’entrée est somptueuse même si en hiver la lumière ne met pas en valeur les différentes entrées de puits de lumière. Pour ne pas se trompéter, il faut prendre à gauche, l’entrée surplombe le ferrailleur (15mn de marche).
Nous laissons le repas de ce soir et partons tous chercher un endroit pour bivouaquer. Je ne sais pas ou nous pourrons dormir mais je compte sur le gigantisme de la grotte pour trouver un endroit approprié. Nous posons des balises pour ne pas s’égarer et j’essaye de me diriger vers la grande salle. Après des passages bas un peu pénibles nous tournons en rond vers la salle au sol plat. Par quatre fois nous reviendrons au même point en prenant des chemins différents ! Une crise de fou rire me prend car cela est tout de même très perturbant même si l’habitude du milieu me permet de garder ma lucidité. Même le jeune le plus téméraire commence à se poser des questions. Aurore décide donc d’une stratégie, Nico restera avec les jeunes pendant que nous partirons en exploration. J’accepte volontiers d’autant qu’elle n’a pas apprécié que je consulte le plan avec Nico sans demander sa participation…J’aurais peu être du y penser nous serions peu être déjà arrivée.
Rapidement en faisant équipe nous trouvons la suite vers les grandes salles. Nous découvrons aussi les restes d’un bivouac sympathique mais venteux.
Pour me justifier de ma mauvaise orientation je citerais Jolfre :
« Cette grotte de Sabart est le règne du gigantisme, au point qu’il est bien malin-ou bien chanceux- celui qui ne s’égare pas dans ce labyrinthe de salles et de galeries. Norbert Casteret, lui-même, m’avoua que durant une heure ou deux, il avait tourné en rond au milieu des diverticules pour trouver la sortie. »
En tout cas nous avons bien rit. Le bivouac est vraiment bien sauf la température faible due au vent, je dirais entre 6 et 8 degrés alors que cela devrait tourner dans les 12°. Je pousserais bien notre investigation plus loin mais nous somme fatigué et le temps presse. Alors un peu à regret je décide de rester là. Le camp se monte vite. Sans devoir rien dire tout les jeunes font se qu’ils ont à faire, autonome et en groupe ils travaillent ensemble au camp de base. Après nous nous racontons des histoires drôles pour nous rassurer « l’histoire de l’ours bleu qui aime Didier… »
Nous ressortons pour manger dans un cadre majestueux, pendant que nous préparons le repas les jeunes s’amusent à tarzan sur les cordes de grimpeur. Le moment est convivial, chaleureux n’étant pas le mot approprié à la température. Nous faisons découvrir le camembert braiser aux jeunes, nous plaisantons et nous nous brulons les doigts… De retour au bivouac nous prolongeons la soirée devant un café bien chaud qui ne me réchauffera pas les pieds. Nico essayera avec son thermos spécial urgence mais sans succès. Ensuite chacun rejoindra son duvet avec bonheur pour certain. Malgré de nombreuse couche le froid me gèle le nez et les pieds. La nuit sera longue et courte à vous de voir. Quelque anecdote de la nuit, Nico qui se couche entre le duvet et la doublure histoire de tester sa résistance au froid, Mathieu qui se lève en teeshirt se plaignant de la chaleur.
Après un petit déjeuné bien mérité nous partons visiter la grande salle cylindrique ou là le bivouac aurait été idéal, plus humide mais sans vent. Nous n’aurons pas le temps d’explorer la grande salle aux colonnes.
Le retour sera dur beaucoup dormirons sur le trajet, la musique tournera en boucle mais n’éveillera pas nos sens endormis… Je suis muet mais heureux de cette expérience inoubliable avec les jeunes même si je ne développerai pas ici tout le bénéfice de ces moments partagés.
Personnes présentes :
Adultes : Aurore, Nico et Miguel.
Jeunes : Morgan, Mathieu, Didier, Rémy, Julia, Alexandra.
TPST : 20 h
Nous voilà devant le départ après un ferrailleur sur la gauche. Nous partons lourdement chargé et plusieurs chemins s’offrent à nous… Je ne me rappelle pas du tout la direction à prendre, voilà plus de dix ans que je ne suis pas venu ici… Nous marcherons 60mn pour trouver l’entrée, rapidement nous somme dans l’ambiance. Rien ne sera facile, l’adaptabilité et de rigueur, tout doit se gagner dans la spéléologie, Il faut trouver l’entrée, le bivouac, préparer les fondamentaux de base… Les jeunes comme les adultes qui m’accompagne réagissent plutôt bien, les quelques excès de colère ne me sont pas dirigé. L’entrée est somptueuse même si en hiver la lumière ne met pas en valeur les différentes entrées de puits de lumière. Pour ne pas se trompéter, il faut prendre à gauche, l’entrée surplombe le ferrailleur (15mn de marche).
Nous laissons le repas de ce soir et partons tous chercher un endroit pour bivouaquer. Je ne sais pas ou nous pourrons dormir mais je compte sur le gigantisme de la grotte pour trouver un endroit approprié. Nous posons des balises pour ne pas s’égarer et j’essaye de me diriger vers la grande salle. Après des passages bas un peu pénibles nous tournons en rond vers la salle au sol plat. Par quatre fois nous reviendrons au même point en prenant des chemins différents ! Une crise de fou rire me prend car cela est tout de même très perturbant même si l’habitude du milieu me permet de garder ma lucidité. Même le jeune le plus téméraire commence à se poser des questions. Aurore décide donc d’une stratégie, Nico restera avec les jeunes pendant que nous partirons en exploration. J’accepte volontiers d’autant qu’elle n’a pas apprécié que je consulte le plan avec Nico sans demander sa participation…J’aurais peu être du y penser nous serions peu être déjà arrivée.
Rapidement en faisant équipe nous trouvons la suite vers les grandes salles. Nous découvrons aussi les restes d’un bivouac sympathique mais venteux.
Pour me justifier de ma mauvaise orientation je citerais Jolfre :
« Cette grotte de Sabart est le règne du gigantisme, au point qu’il est bien malin-ou bien chanceux- celui qui ne s’égare pas dans ce labyrinthe de salles et de galeries. Norbert Casteret, lui-même, m’avoua que durant une heure ou deux, il avait tourné en rond au milieu des diverticules pour trouver la sortie. »
En tout cas nous avons bien rit. Le bivouac est vraiment bien sauf la température faible due au vent, je dirais entre 6 et 8 degrés alors que cela devrait tourner dans les 12°. Je pousserais bien notre investigation plus loin mais nous somme fatigué et le temps presse. Alors un peu à regret je décide de rester là. Le camp se monte vite. Sans devoir rien dire tout les jeunes font se qu’ils ont à faire, autonome et en groupe ils travaillent ensemble au camp de base. Après nous nous racontons des histoires drôles pour nous rassurer « l’histoire de l’ours bleu qui aime Didier… »
Nous ressortons pour manger dans un cadre majestueux, pendant que nous préparons le repas les jeunes s’amusent à tarzan sur les cordes de grimpeur. Le moment est convivial, chaleureux n’étant pas le mot approprié à la température. Nous faisons découvrir le camembert braiser aux jeunes, nous plaisantons et nous nous brulons les doigts… De retour au bivouac nous prolongeons la soirée devant un café bien chaud qui ne me réchauffera pas les pieds. Nico essayera avec son thermos spécial urgence mais sans succès. Ensuite chacun rejoindra son duvet avec bonheur pour certain. Malgré de nombreuse couche le froid me gèle le nez et les pieds. La nuit sera longue et courte à vous de voir. Quelque anecdote de la nuit, Nico qui se couche entre le duvet et la doublure histoire de tester sa résistance au froid, Mathieu qui se lève en teeshirt se plaignant de la chaleur.
Après un petit déjeuné bien mérité nous partons visiter la grande salle cylindrique ou là le bivouac aurait été idéal, plus humide mais sans vent. Nous n’aurons pas le temps d’explorer la grande salle aux colonnes.
Le retour sera dur beaucoup dormirons sur le trajet, la musique tournera en boucle mais n’éveillera pas nos sens endormis… Je suis muet mais heureux de cette expérience inoubliable avec les jeunes même si je ne développerai pas ici tout le bénéfice de ces moments partagés.
Personnes présentes :
Adultes : Aurore, Nico et Miguel.
Jeunes : Morgan, Mathieu, Didier, Rémy, Julia, Alexandra.
TPST : 20 h
Inscription à :
Articles (Atom)