mercredi 24 mars 2010

Avalanche à la Tute Murguette !!!

Participants: Miguel, Jean Luc et Fifye...

Cela faisait plus d'un an qu'on savait qu'une traversée était possible à la Tute Murguette grâce à la technique ARVA ( voir archive )... Les Aquas se sont remotivés pour cette désob titanesque et risquée car on creuse dans un énorme pierrier. Après avoir creusé dans la direction donnée par l'ARVA, un beau trou commence à faire naitre l'espoir... Mais au fur et à mesure que l'on doit avancer, il nous faut reculer notre barrage fragile, et repurger le bas du pierrer qui fini toujours dans notre trou...
Donc ce mercredi 24 Mars 2010, cela faisait 4 ou 5 fois que nous vidions notre trou de ses tonnes de cailloux... Un petit coup d'ARVA pour nous redonner un peu le moral, et on atteint le chiffre le plus bas qu'on ait eu : 2.3 sur mon ARVA Tracker... On estime que l'ARVA qui est sous terre est à moins d'1 mètre, c'est presque gagné !!!

Le seul hic, c'est que pour continuer à creuser sans se mettre en danger, il faut avancer le front de taille d'au moins 1 mètre horizontalement, c'est à dire prendre le risque de fragiliser le pierrier qui peut complétement reboucher notre trou. Au fond de celui ci, le courant d'air aspire fort, et on reconnait très bien les blocs qui sont au fond de la Tute...

Jean Luc commence à avancer le front de taille en virant les plus gros blocs qui s'effondrent au fond du trou, pour l'instant ça tient...

Je prend le pied de biche, je nettoie un peu les petits cailloux, et là ma barre reste accrochée sur un petit rocher gros comme mon poing qui ne veut pas venir car il est en tension... C'est pas un petit caillou qui va nous faire "beep"... Surtout après les mastodontes qu'on a bougés jusqu'ici... Allez, je force un peu, et comme dirait le Mass, caillou bouju... Caillou foutu... Et là on a vraiment eu peur, avant que je réalise ce qu'il se passe, Miguel était déjà à plusieurs centaines de mètres de là, et on entend un vacarme énorme... Nous barrage éphémère cède et une avalanche de pierres commence à descendre... En deux secondes Jean Luc et moi partons rejoindre Miguel, et on assiste à un spectacle incroyable, tous le pierrier, jusqu'en haut se casse la gueule et recouvre completement notre trou et donc la probable jonction !!! il nous manquait que quelques blocs à virer, et maintenant on en a quelques dizaines de tonnes...

AAARRRGGGGHHH !!!!! C'est rageant, on y était, ça passait presque !!! Il faut tout recommencer. Le salut passe par une stabilisation du pierrier, il va nous falloir les conseils des anciens car là il y a un sacré chantier... Mais on y croit encore, juste le temps de se remettre de cette deception...

AVANT:



















APRES:
























FiFyE
Les photos:


Les vidéos:




















vendredi 19 mars 2010

Tute Murguette: On devrait passer bientôt !

On devrait passer bientôt

Nous somme de retour à 10 personnes pour ouvrir cette entrée. Nous y croyons fortement et avec la main d’œuvre présente aujourd’hui nous devrions avancer. Nous commençons par soulager la trémie au dessus de la pleine roche pour reculer notre front de désobstruction. Cela a pour effet de déstabiliser le cône d’éboulie qui menace maintenant de tomber. Alors avec Hervé nous passons quelques heures à déplacer bloc par bloc la trémie. Pendant ce temps Christophe, Adrien, Christopher et Jean-Luc on même cru avoir trouvée une entrée avec le CA. Mais c’était avant que je balance quelques mètres cube de roche dessus pour soulager le tout… Alors nous recommençons pendant que Nicolas, et Charlie se donnent à la joie de la recherche de fossile sur les roches calcaires. Maintenant la désobstruction fait plusieurs mètres de large et deviné ou ils ont balancé les gravats ? Juste devant la pleine roche là ou justement je voulais creuser pour passé dessous !
Bon de toute façon il y a plus de chances que l’on passe par-dessus mais seul l’Arva nous le dira. Avant la fin de l’après midi dans un trou entre les strates nous trouvons des éclats de poterie ancienne les mêmes que j’avais trouvé dans la Tutte il y a plusieurs années alors que je creusé à l’extrémité pour ressortir dehors…Poterie fabriqué au alentours de Pau j’ ai les photos et les documents que mon amie Jean-Marie archéologue m’avait transmis il ne me reste plus qu’à les rechercher. Preuve encore que vraiment nous ne somme plus très loin.
Un petit repérage Arva s’impose avant de continuer et si ça se trouve on voit le jour de dedans la cavité. A suivre…

mercredi 17 mars 2010

Tute Murguette : En route pour la troisième traversée !

En route vers la traversée

De retour à la Tutte Murguette à trois, Jean-Luc L, Christophe et moi pour continuer la désobstruction d’une éventuelle entrée repéré avec un ARVA. Nous continuons de creuser dans une trémie sur 2m50 de profondeur. Par moment nous sentons le courant d’air diffus dans les blocs. Après plusieurs heures d’efforts nous ne trouvons toujours pas la pleine roche, le moral est au plus bas…Cela deviens trés dangereux des métres cubes de roche peuvent reboucher le trous à tout moment.Avant d’abandonner pour rentrée nous élargissons le trou pour une éventuelle précision de localisation à l’Arva. Surprise à l’opposé nous trouvons la pleine roche et le courant d’air beaucoup plus haut que se que nous avons creusé. Nous y somme presque ce n’est plus qu’une question de quelques sorties pour ouvrir une troisième traversée entreprise par les Aquaterrestres et réalisé en interclubs grâce au courage de tous.

Miguel

vendredi 12 mars 2010

Blaireau : de l'Or sous terre ?

Nous voilà partis à neuf personnes au Blaireau pour avancer sur la désobstruction des sédiments glacières qui ont bouché au ¾ les conduites forcées.
Nous nous divisons en deux groupes, un avec Hervé, Adrien, Alexandre, Nicolas, Christopher au Blaireau 1, et l’autre avec Miguel, Christophe, Réda, Charlie au Blaireau 2.Nous sommes nombreux mais pas tous motivés, certains ne sont pas rassurés par le nombre d’araignées. Chaque équipe avance tout de même de deux mètres. Dans Blaireaux 2 nous faisons deux découvertes. La première tout les remplissages calcifiés recèle de paillette de pyrite où d’or, en tous cas de métal jaune mais attention tout se qui brille n’est pas d’or…La deuxième, la branche de droite se termine apparemment sur une coulée stalagmitique. Voilà petit à petit nous avançons même si les chances de premières s’amenuisent.


Miguel


Vendredi 06 mars 2010 Sortie a la grotte du blaireau

Aujourd’hui nous partons pour la grotte du blaireau. Nous sommes 9 Hervé, Miguel, Alex, Réda, Christophe, Adrien, Charly, Christopher et Nicolas .Nous partons en direction de la grotte, nous passons par les prés. Nous espérons trouver 1 salle, nous commençons à creusé .1 équipe part a 2 endroit différent gauche et l’autre a droite. Nous étions pas beaucoup de motivé pour creusé. A droite nous nous remuons pour creusé mais nous n’avons avancer que d’environ 2 mère mais nous faisons 1 drôle de découverte la première ce que la cavité se resserre et a l’air complètement bouché par de la calcique et la 2ème c’est qu’il y a beaucoup de petit point jaune qui brille c’est soit de la pyrite soit de l’or mystère … Nous verrons si nous pourrons passé .

Christophe M







La pyrite est un minéral très répandu dans les roches du monde entier et il est également présent dans toutes nos collections.

De dureté 6 à 6,5 et de densité 4,9 à 5,2, la pyrite cristallise dans le système cubique. Elle est opaque, de couleur jaune laiton, à éclat métallique, le clivage est imparfait et la cassure conchoïdale.

La pyrite est un sulfure de fer (Fe S2) dont on connaît plus de soixante formes différentes de cristaux. Les plus courants sont cependant le cube, l’octaèdre et de dodécaèdre pentagonal (12 faces ayant chacune 5 côtés) aussi appelé pyritoèdre. Souvent les faces des cristaux sont striées. Mais elle peut également se présenter en encroûtements sur d’autres minéraux, en agrégats sphériques, en concrétions, en masses filonnaires ou en pseudomorphoses de fossiles (par exemple, les ammonites pyritisées).

Ce minéral est souvent un constituant banal de bien des types de roches: les roches sédimentaires, les gîtes hydrothermaux de toutes températures, dans les pegmatites, dans les roches volcaniques, dans les schistes ou les formations houillères (charbon).

La pyrite s’associe avec de nombreux autres minéraux tels la galène, la sphalérite (blende), l’hématite, le cobalt et l’argent. Elle a souvent été confondue avec l’or d’où sont appellation «l’or des fous» dans le langage populaire. Cependant, la différence de densité, la cassure conchoïdale ainsi que la trace noire laissée par la pyrite sur une plaque de porcelaine permet de les différencier facilement. Toutefois, la pyrite peut contenir un pourcentage significatif d’or (pyrite aurifère) qui peut être extrait par traitement métallurgique. Elle est alors réduite en poudre (pelletisation). Elle peut aussi être confondue avec la chalcopyrite mais ici ce sera la différence de dureté qui permettra l’identification. Elle est riche en cobalt à Falun en Suède.

Nos ancêtres éloignés avaient déjà constaté que lorsqu’on fait subir un choc à la pyrite (par exemple avec un silex), elle produit des étincelles ce qui est bien pratique pour enflammer de l’étoupe ou des herbes sèches et faire du feu … alors que les allumettes n’existaient pas encore! C’est cette propriété qui a donné son nom à la pyrite: du grec PYROS signifiant feu.. Ce minéral est aujourd’hui employé dans l’industrie chimique pour produire de l’acide sulfurique, du soufre et du sulfate de fer.

Les gisements sont nombreux: les mines de plomb-zinc de Cassandra en Grèce ont produit des cristaux cubiques de 60 cm d’arête. Néanmoins, les cubes de Logrono et Navajun en Espagne sont ceux qui sont les plus présents dans les bourses ainsi que les agrégats de cristaux dodécaédriques, pentagonaux et octaédriques de Quiruvilca et Huanzala au Pérou. De magnifiques cristaux proviennent aussi des anciennes mines de Brosso et Traversella en Italie. L’association de cristaux dodécaédriques avec hématite de Rio Marina (Ile d’Elbe, Italie) est célèbre dans le monde entier et, bien que quelques exemplaires faisaient partie de notre tombola de décembre, ces pièces se font plus rares sur le marché. Citons encore de beaux cubes associés avec quartz rose et cubes de galène de Cavnic en Roumanie, les assemblages d’octaèdres avec sidérite dans les mines d’argent qui entourent Potosi en Bolivie. Les mines de Witwatersrand dans le Transvaal sont connues pour la pyrite exploitée comme minerai d’or. On connaît également les concrétions sphériques plates dans des schistes du Colorado (USA) appelées aussi «gold dollar» et les galettes de cristaux de Liujiang, province de Guangxi en Chine (où elle est aussi présente à Daye, Hubei; Tongbei, Fujian; Yulin, Guangxi; Yaogangxian, Hunanet Shangbao, Hunan) ou encore en Belgique, comme les plaquages de plusieurs dizaines de centimètres de cristaux millimétriques trouvés lors de notre dernière sortie à Vaulx. A noter aussi les cristaux dans le porphyre à Quenast et dans les schistes du houiller. Sans oublier qu'elle a été activement exploitée à Vedrin.

Dernière remarque ! La pyrite est un minéral très difficile à photographier. En effet, elle reflète le plus souvent la couleur du support sur lequel elle est posée. Cela ne se constate malheureusement qu’après le développement et les photos montrent de magnifiques pyrites teintées de rouge, vert ou bleu. Si on la place sur un support noir, la photo sera terne et sur un support blanc la pyrite sera grisâtre. L’emploi du flash donnera de splendides éclairs se reflétant sur les faces des cristaux qui donneront des taches bien blanches sur la photo. Il existe des solutions mais … Top Secret (voir plus loin...).

Robert Desruelles

Solutions pour photographier correctement la pyrite...

Le problème vient de son éclat métallique et de ses faces relativement planes. Ces dernières reflètent donc tous les objets environnants, votre appareil photo, le coup de flash, le papier coloré sur lequel vous avez placé la pyrite,...

Une solution consiste à la photographier en noir et blanc !!



Hélas, plus de couleur, et encore quelques reflets...

Plus sérieusement,
- placer la pyrite dans l'environnement le plus "neutre possible" (pas de lumière vive ou directe, de la lumière la plus diffuse possible; la lumière du jour par temps uniformémént nuageux convient très bien).
- orienter la pyrite de façon à éliminer un maximum de reflet direct vers votre appareil photo.
- éloigner tous les objets colorés (y compris le support !!), ou entourer l'espace photographié avec un écran blanc mat, (à la limite photographier la pyrite en la suspendant ou en la lançant en l'air ou photographier la pyrite de façon qu'elle occupe tout votre espace photographique)
- pas de flash, mais une longue pose si nécessaire.

Et puis les techniques informatiques modernes permettent de corriger les défauts résiduels.

MJX









samedi 6 mars 2010

Sortie d'initiation au Diable Rouge

Nous somme quatre, Joan, Christophe, Cécé et moi, pour une fois nous démarrons la marche d’approche à la bonne altitude 580m (rt de la ferme de la Coume) pour ne pas monter pour rien. Ensuite il suffit de longer les champs jusqu’ à l’entrée. Pendant que Cécé apprend le maniement du descendeur à Joan je pars équiper. Maintenant que la cavité est brochée cela ne prend que quelques minutes. Le puits de dix descendu nous progressons dans le méandre ou s’écoule la rivière. Je profite de ma forte lampe pour éclairer les plafonds histoire d’entrevoir une éventuelle suite. L’endroit le plus prometteur se situe au niveau du P6. Il semble que l’élargissement vient d’un croissement de fracture, celle du méandre avec une arrivée perpendiculaire. D’ailleurs une très belle coulée côté gauche avant le puits laisse entrevoir un départ. Dans le puits lui-même toujours côté gauche il semblerait qu’un départ se profile aussi, un ruisselet provient aussi du même endroit… L’escalade est très facile à exécuter, avant le puits une margelle côté gauche permet de rejoindre la coulée à moitié hauteur. Il suffit de planter quelques spits au tout début pour ne prendre aucun risque.
. La suite et très simple avec de nombreux amarrages naturels. L’objectif atteint s’il ne donne pas il est très simple de penduler au dessus du puits de six pour voir s’il n’y a pas un départ parallèle…Voilà maintenant il serait étonnant que personne avant n’est vérifié, en tout cas sur la topo il n’y a rien de visible, comme pour les départs côté droit au niveau du R5 concrétionnés. Je pense que c’est un point facile à éclaircir on risque juste à faire un peut de première. Comme Bib fait son mémoire dans cette cavité cela risque d’être vite vérifié. Nous somme donc ensuite allé au fond sans difficultés en prenant bien du plaisir dans ce diable pas trop méchant tout de même. Nous ressortirons vers 14h00 par une belle journée ensoleillée.


Miguel