Sur proposition de Miguel, le SNEC est venu participer à une opération de premier inventaire de la faune souterraine dans le siphon de la résurgence du CO (quel numéro au fait ?). Compte-tenu du volume limité de la galerie, le groupe s'est divisé : certains ont fait les prélèvements d'échantillons, tandis que les autres, à l'extérieur, ont commencé les tamisages et ont fait quelques récoltes « à vue » dans la résurgence pour avoir des comparaisons. Dans la galerie, les prélèvements ont été faits dans deux endroits : les limons fins du fond du siphon, en eau calme, et dans des zones de graviers en eau courante. Puis, deux pièges ont été posés à proximité du siphon. Rien à première vue sur les parties émergées en dehors des traditionnelles méta et moustiques égarés ; les pièges donneront d'autres infos, on l'espère.
La suite du tamisage et le tri sous loupe binoculaire se sont poursuivis à la maison. Le résultat est prometteur : plusieurs spécimens d'isopodes aquatiques à déterminer plus précisément et une coquille de gastéropode, plus quelques amphipodes à l'extérieur.
Le groupe SNEC : Pierre, Valérie, Hugo, Benjamin, Geneviève, Laurent et Juliette.
Nous voilà en route de nouveau après plus d’un an sur la zone des cavités oubliées…
Avec le SNEC nous somme dix personnes de quoi abattre du travail. Là pour le coup c’est carton plein tous les objectif sont atteint avec en prime de la belle première, deux cavités qui continu et une troisième qui risque de barré grave dans quelques temps.
Je m’occupe de la désobstruction du CA1 qui avance à grand pas. Petit rappel le CA1 et une cavité qui se développe dans une fracture que nous avons agrandi sur cinq mètres. Cette cavité souffle un CA violent et froid. En dessous plusieurs résurgences évacuent une bonne quantité d’eau. De quoi espérer de belle exploration…
Céline s’occupe d’agrandir l’entrée du CO2 et le puits jamais descendu du CO5. Le SNEC se consacre a poser des pièges et de capture de faune cavernicole et le repérage des entrées.
A 14h00 le SNEC nous quittent ils ont du travail pour filtrer tous les graviers et limons du CO1. Nous nous partons rééquiper le CO2 et poser des pièges. Nous capturerons deux Aphaénops et entrevoyons un départ non exploré.
Vers 16h00 nous allons au CO5. Je m’occupe de la pose de piège pendant que Céline bien motivé descend un puits en première un peu beaucoup étroit. Derrière une belle galerie concrétionné qui jonctionne au milieu du CO5. Dans cette galerie elle observe beaucoup d’ossements et des coquilles d’œuf…et surtout un puits qui mène vers la suite…Revenons à nos coquilles, jadis il n’y avait aucun arbre dans ce secteur. De nombreux troupeaux de chèvre gambadée avec des poules surveillées par des jeunes filles qui sont maintenant des grand-mères. Certaines volailles ont du se perdre dans ces tutes connue par la population qui ne se douté pas de leur continuation.
Les objectifs sont plus que rempli. Nous avons récolté de nombreuse bébête avancé les désobstructions et fait de la première, que du bon. Je remercie le SNEC de leur concours et leurs compétences scientifiques. La biospéléologie une science noble surtout quand on utilise de la bière comme appât. Par sécurité avec tous les derniers conseils promulgués nous n’avons jamais éteins les lumières. Nous nous somme appliqué à boire régulièrement le fond des bouteilles pour ne pas en renverser et risquer de déclencher un ravage chez tous les cavernicoles du coin. Nous savons tous les dévastes qu’engendre l’alcoolisme. Je remercie encore là le professionnalisme de Céline et Fabien qui avec rigueur se sont appliqué à la tâche. Nous nous somme promis de recommencer et avons découvert une passion. La prochaine on achète un pack de 24 et on colle des pièges partout même dans notre salon. Au retour la lumière devait être trop forte car j’en ai vue pleurer et d’autre se cogner la tête comme quoi des fois…
Le trio Cécé, Fabien et Miguel