Le 24 Juin le soir:
On se retrouve avec Simon du club sur le maintenant classique parking de la fontaine de l'ours sur la Coume. Préparation des kits et grillades...
Le 25 Juin:
Bastien et Cocs de Luchon nous rejoignent et on décolle. Direction le gouffre du Blagnac via le Barnache. On zone un peu pour trouver le trou qui en fait est assez facile à trouver. Faut suivre les indications du topo du CDS31 jusqu'à trouver une falaise. Quand vous avez la falaise devant vous, faut aller à son extrémité gauche, le trou se trouve à 2-3 mètres de la falaise et est marqué SCB. Le trou souffle fort et froid. Contraste avec l'air chaud de dehors. On rentre vers 11h. Bastien commence à équiper (c'est sa quatrième sortie sous terre!!) suivi de Simon. Je rentre avec Cocs (une des premières fois pour lui aussi mais il est cordiste). Simon enchaîne puis moi quand on arrive à des puits plus gros. 2-3 verticales d'un jet d'une trentaine de mètres. On arrive assez vite en haut du grand puits. Petite main courante et tête de puits en plafond (il y a tout ce qu'il faut). On est directement au dessus des 140m du puits...Simon descend suivi de Bastien et de cocs. Je rentre en dernier. Impressionnant quand on suit la lumière du gars précédent. La lumière descend lentement dans un énorme trou noir jusqu'à disparaître totalement. Ça me fait penser au grand bleu quand le plongeur descend en plongée jusqu'à disparaître au fond de l'eau. Il y a un nœud à passer à -90m et un frac à -110m. La descente dure longtemps à cause du poids de la corde qui empêche de descendre rapidement et le descendre qui chauffe... Au passage de nœud, on se retrouve sur de la 10 et là, cela ne descend plus du tout! Faut donner de la corde, c'est dur de descendre pour nos descendeurs habitués à de la 9. On se retrouve tous en bas, reste à remonter. Combien de temps va t on mettre? Bastien remonte suivi de Bastien, les deux sur la corde. On enchaîne avec Cocs. Je déséquipe en lovant la corde plein vide, j'ai pas envie de remonter 150m de corde dans mon kit...Arrivé en haut, mini trac, et on tire la corde. On a mis une vingtaine de minutes chacun. On enchaîne et on ressort au soleil et au chaud. On a passé une dizaine d'heures sous terre.
Très belle cavité avec un puits grandiose! Encore une belle session.
Laurent
jeudi 25 juin 2009
dimanche 14 juin 2009
Le collecteur est encore loin...
JACQUELINE LA FINE…
Nous voilà partis à deux pour cette suite prometteuse le courant d’air en pleine figure. Enthousiaste je découvre le puits aperçu lors de notre découverte. L’équipe précédente à fait du bon travail. Je descends le ressaut en bout de longe ce n’est pas large ! La petite salle est sympa mais surtout salvatrice, ici nous avons de la place. Je passe la prochaine étroiture assez facilement sans quitter le baudrier. Nous voilà face au chantier. Pendant que Fifye installe la ligne je perce les trous. Il nous faudra cinq heures pour agrandir le passage pour me faire juste un passage limite pour passer. Je dois tout quitter et enlever mon casque et faire preuve de calme. La suite n’est pas brillante, horizontale à sol et plafond plat. Il m’est très difficile de voir ou se trouve la suite. On remarque bien le remplissage au sol, ici l’eau à difflué d’où l’étroitesse. Après l’avis de Fifye nous agrandissons le passage le plus logique. Le travail se fait à bout de bras et parfois allongé. Je me prends des éclats en pleine figure et fini même par m’ouvrir le nez. Après une autres heure de travaux de minier j’arrive au péril de mon corps endolori à prendre des photos au travers d’un trou de 10cm de large. Cela continu bonne nouvelle, la suite s’élargie sensiblement mais on ne voit pas ou sera la prochaine continuation…Il y a aussi un départ à droite mais la photo est très difficile à réaliser. En tout cas nous avons encore le courant d’air et la grotte continue. Nous somme dans une configuration très proche du Kamasoutra de la borne 109 dans de nombre domaine. Il y a encore du gros travail de désobstruction. Agrandir l’étroiture d’accès, creuser le remplissage, découper la roche sur deux à trois bon mètres pour y voir plus clair et bien sur évacuer les déblais au travers de deux étroitures jusqu’à la salle. Il faudra être minimum trois personnes, prévoir arnica et décontractant musculaire et une bonne dose de folie !
Pourquoi continuer ? Il ya de forte chance pour que le Jacqueline perte du ruisseau des Broussous soit un drain des aygues du Mélat. Notre suite prend normalement la direction nord-est méandre visible en bas du puits d’entrée de 11m auparavant comblé par du remplissage et déblayé par nos soin. Nous somme dans un nouveau réseau parallèle au départ et commun par l’effondrement de leur parois commune. Il est parcouru par un courant d’air fort et constant, sachant que celui-ci passe par un trou de 10 cm et risque fort de s’accentuer prochainement. Nous somme actuellement à l’altitude aux environs de 505 m proche de celle de la salle JM Haye palier présent dans le réseau connu et de direction N60°. Le système de Mélat serait l’unité de drainage majeure du massif Aptien et de plus un ou plusieurs contacts hydrauliques entre la couche Jurassique et l’Aptien sont possible et le réseau Amont peut s’étendre bien loin sous le massif…
Miguel
Nous voilà partis à deux pour cette suite prometteuse le courant d’air en pleine figure. Enthousiaste je découvre le puits aperçu lors de notre découverte. L’équipe précédente à fait du bon travail. Je descends le ressaut en bout de longe ce n’est pas large ! La petite salle est sympa mais surtout salvatrice, ici nous avons de la place. Je passe la prochaine étroiture assez facilement sans quitter le baudrier. Nous voilà face au chantier. Pendant que Fifye installe la ligne je perce les trous. Il nous faudra cinq heures pour agrandir le passage pour me faire juste un passage limite pour passer. Je dois tout quitter et enlever mon casque et faire preuve de calme. La suite n’est pas brillante, horizontale à sol et plafond plat. Il m’est très difficile de voir ou se trouve la suite. On remarque bien le remplissage au sol, ici l’eau à difflué d’où l’étroitesse. Après l’avis de Fifye nous agrandissons le passage le plus logique. Le travail se fait à bout de bras et parfois allongé. Je me prends des éclats en pleine figure et fini même par m’ouvrir le nez. Après une autres heure de travaux de minier j’arrive au péril de mon corps endolori à prendre des photos au travers d’un trou de 10cm de large. Cela continu bonne nouvelle, la suite s’élargie sensiblement mais on ne voit pas ou sera la prochaine continuation…Il y a aussi un départ à droite mais la photo est très difficile à réaliser. En tout cas nous avons encore le courant d’air et la grotte continue. Nous somme dans une configuration très proche du Kamasoutra de la borne 109 dans de nombre domaine. Il y a encore du gros travail de désobstruction. Agrandir l’étroiture d’accès, creuser le remplissage, découper la roche sur deux à trois bon mètres pour y voir plus clair et bien sur évacuer les déblais au travers de deux étroitures jusqu’à la salle. Il faudra être minimum trois personnes, prévoir arnica et décontractant musculaire et une bonne dose de folie !
Pourquoi continuer ? Il ya de forte chance pour que le Jacqueline perte du ruisseau des Broussous soit un drain des aygues du Mélat. Notre suite prend normalement la direction nord-est méandre visible en bas du puits d’entrée de 11m auparavant comblé par du remplissage et déblayé par nos soin. Nous somme dans un nouveau réseau parallèle au départ et commun par l’effondrement de leur parois commune. Il est parcouru par un courant d’air fort et constant, sachant que celui-ci passe par un trou de 10 cm et risque fort de s’accentuer prochainement. Nous somme actuellement à l’altitude aux environs de 505 m proche de celle de la salle JM Haye palier présent dans le réseau connu et de direction N60°. Le système de Mélat serait l’unité de drainage majeure du massif Aptien et de plus un ou plusieurs contacts hydrauliques entre la couche Jurassique et l’Aptien sont possible et le réseau Amont peut s’étendre bien loin sous le massif…
Miguel
vendredi 12 juin 2009
Sortie ITEP à la Hourna
Sortie Grotte de la Hourna
Nous voilà mon collègue Hervé et moi avec trois jeunes de l’ITEP pour une autre sortie initiation. Des l’entrée Hervé ne se sent pas à son aise, il est terrifié par les araignées. Je l’entends gémir et halluciner sur la taille des arachnides. Heureusement le passage est de courte durée. Après un passage ou la technique de l’opposition est de rigueur je les amène au passage dit de « Hervé », laminoir rebaptisé par mes soins sachant l’appréhension de mon collègue pour les étroitures…Tous le monde passe et là je vous livre les commentaires d’Hervé :
« Alors que Miguel est parti depuis longtemps je l’entends encore gesticuler dans le laminoir, l’information qui me vient à l’esprit est la longueur à parcourir ! Déjà que le départ est minuscule interdisant tout demi-tour, nous rampons dans la boue. Je fais marche arrière en regardant s’éloigner la lueur lointaine du casque d’Alexandre. Celui-ci me motive et me demande de venir, je ne peux tout de même rester là. Alors avant qu’il disparaisse je m’élance même si je doit mourir aujourd’hui ».
Moi arrivé dans l’élargissement je m’applique à prendre les photos. J’entends Hervé pousser des râles, jurer que je ne l’y reprendrais plus, la spéléo dit il c’est un sport de malade. Pourquoi donc ? Oui c’est vrais au milieu ça passe juste et par malheur une flaque d’eau à rien trouvée de mieux que de se mettre justement à cette endroit.
Derrière c’est jolie, beaux méandre concrétionner avec excentriques. Bon maintenant il est temps de leur dire qu’il faut repasser au même endroit. Heureusement les rires des jeunes et de moi-même couvrent les spasmes de mon ami(e).Il parait qu’il ne faut pas le (e), quoi que ?
J’arrête de plaisanter nous partons ensuite vers la base du puits d’entrée, méandre en banquette, surcreusé avec quelques passages techniques. Tout le monde a le plaisir de s’initier à l’échelle spéléo pour rejoindre le premier étage ou je leur fait observer un magnifique fossile. Hervé doit de nouveau passer l’épreuve des araignées. Il parait qu’ elles ont le dos rouge, je n’ avais jamais remarqué !
Par contre j' ai remarqué que la grotte aspire encore et avec se que nous avons trouvé il y a fort a parrier que nous allons faire de la première...
Bilan sympathique, les jeunes eux sont vraiment à leur aise, ils sont solidaire et forme une véritable équipe. Ils respectent le lieux les régles et cela tout naturelement. Là ils ne sont pas en situation d' échec ils sont même par moment le maillons fort qui aide l' adulte en difficulté.
Nous voilà mon collègue Hervé et moi avec trois jeunes de l’ITEP pour une autre sortie initiation. Des l’entrée Hervé ne se sent pas à son aise, il est terrifié par les araignées. Je l’entends gémir et halluciner sur la taille des arachnides. Heureusement le passage est de courte durée. Après un passage ou la technique de l’opposition est de rigueur je les amène au passage dit de « Hervé », laminoir rebaptisé par mes soins sachant l’appréhension de mon collègue pour les étroitures…Tous le monde passe et là je vous livre les commentaires d’Hervé :
« Alors que Miguel est parti depuis longtemps je l’entends encore gesticuler dans le laminoir, l’information qui me vient à l’esprit est la longueur à parcourir ! Déjà que le départ est minuscule interdisant tout demi-tour, nous rampons dans la boue. Je fais marche arrière en regardant s’éloigner la lueur lointaine du casque d’Alexandre. Celui-ci me motive et me demande de venir, je ne peux tout de même rester là. Alors avant qu’il disparaisse je m’élance même si je doit mourir aujourd’hui ».
Moi arrivé dans l’élargissement je m’applique à prendre les photos. J’entends Hervé pousser des râles, jurer que je ne l’y reprendrais plus, la spéléo dit il c’est un sport de malade. Pourquoi donc ? Oui c’est vrais au milieu ça passe juste et par malheur une flaque d’eau à rien trouvée de mieux que de se mettre justement à cette endroit.
Derrière c’est jolie, beaux méandre concrétionner avec excentriques. Bon maintenant il est temps de leur dire qu’il faut repasser au même endroit. Heureusement les rires des jeunes et de moi-même couvrent les spasmes de mon ami(e).Il parait qu’il ne faut pas le (e), quoi que ?
J’arrête de plaisanter nous partons ensuite vers la base du puits d’entrée, méandre en banquette, surcreusé avec quelques passages techniques. Tout le monde a le plaisir de s’initier à l’échelle spéléo pour rejoindre le premier étage ou je leur fait observer un magnifique fossile. Hervé doit de nouveau passer l’épreuve des araignées. Il parait qu’ elles ont le dos rouge, je n’ avais jamais remarqué !
Par contre j' ai remarqué que la grotte aspire encore et avec se que nous avons trouvé il y a fort a parrier que nous allons faire de la première...
Bilan sympathique, les jeunes eux sont vraiment à leur aise, ils sont solidaire et forme une véritable équipe. Ils respectent le lieux les régles et cela tout naturelement. Là ils ne sont pas en situation d' échec ils sont même par moment le maillons fort qui aide l' adulte en difficulté.
vendredi 5 juin 2009
Séjour spéléologique à La Coume du 19 mai au 22 mai.
La Coume, c'est cool !
Le 18 mai le soir:
On se retrouve tous au parking de la fontaine de l'Ours à la Coume: Floriane, du Vercos, Simon du club, Erwann d'un peu partout, Bastien de Haute Garonne, Severine d'Ardèche (qui nous attend depuis deux heures devant le gîte à Labaderque aprés avoir eu une panne d'alternateur et s'être fait une petite frayeur à la montée...) et moi. On décide de la sortie du lendemain. Simon et moi avons une revanche à prendre au Pierre et accessoirement, pourquoi pas, retrouver les as laissés au fond du premier puits cet hiver... On regarde nos topos et on opte pour la traversée Pierre-Barnache. On prépare le matos.
Le 19 mai: Traversée Pierre-Barnache
Florianne, Erwann et moi partons pour le Barnache (qu'on ne connaît pas) tandis que Simon, Severine et Bastien partent pour le Pierre.
De notre coté, on trouve l'entrée du Barnache assez vite (belle entrée). Flo commence l'équipement et tombe assez vite sur un départ de puits étroit. Elle commence à descendre après avoir enlevé pas mal de chose sur son baudard. Sa voix change, c'est étroit à coup sûr. Erwann s'y engage à son tour mais passe la jambe du mauvais coté (la droite et la gauche ne sont pas du même coté quand on est face à face...). Il ne peut plus descendre ni remonter et c'est décidément bien étroit. Il passe quand même mais j'ai bien pensé au mouflage pendant quelques minutes...A mon tour, cette fois, j'ai tout virer y compris le croll. Je passe assez bien, je ne suis pas gros et je bénéficie des explications de ceux qui m'ont précédés...je confirme, c'est étroit. « Etroiture sévère verticale » marquaient ils sur le topo, je me souviens maintenant!!!). On est passé tous les trois et on se dit qu'on espère bien se croiser avec l'autre équipe car on n'a pas trop envie de remonter cette étroiture...Suit d'autres puits avec d'autres étroitures. On manque de cordes plusieurs fois et on bricole pour aller au fond. Je pars plus tard à l'équipement et ne comprend pas car cela ne correspond pas du tout à la fiche d'équipement! On part ensuite sur un méandre pour buter sur un P5 mais on n'a plus de corde. Mais heureusement, en tirant sur la corde précédente, on arrive à descendre ce puits. On continue et on bute sur un siphon, ça y est, on comprend, on est au fond et on a rien à faire là, on a descendu deux puits de trop! On remonte à la main courante précédente et on rejoint la galerie Bugat et entendons les voix de Severine, Simon et Bastien. YES, c'est cool, les traversées, c'est vraiment classe. On est bien content de se retrouver. On s'échange les infos, on leur dit qu'ils ont une bien belle étroiture à remonter. On les préviens qu'ils vont en trouver une un peu dur mais qu'ils ne doivent pas s'emballer, l'étroiture qui les attend, la sévère, c'est celle d'après!!! Simon, me dit « Tu sais quoi? » avec un grand sourire, je lui répond « non! » et lui « Si! », il a retrouvé les As qu'on avait laissé cet hiver!!!
Nous, on poursuit sans problème, les puits s'enchaînent. En haut du P50 « dans lequel il ne faut pas descendre » dixit le topo, Erwann a un kit bien gavé. Il franchit un point de la main courante, un gros bruit sourd dévalle le puits, il rassure Flo, ce n'est pas lui mais un kit!!! La longe du kit du club de Severinne à cédé et le kit est tombé au fond!!! Il ne reste plus que la longe accrochée au baudard d'Erwann! On est claqué, on y retournera demain! On ressort aprés une quinzaine d'heures passées sous terre, première sortie de la semaine. On attend l'autre équipe qui a l'étroiture a passer, Bastien, c'est sa troisième sortie...d'autant, qu'ils n'ont plus le choix, on a deséquipé le Pierre.
L'autre équipe nous rejoint ensuite au parking. « alors, cette étroiture? ». Ca a été du sport, ils ont du vider les kits pour les faire passer! On est d'accord, le Barnache, c'e n'est pas le plus crux de la Coume!
Le 20 mai: Opération récupération du kit au fond P50 borgne du Pierre
Erwann, Florianne et moi retournons chercher le kit l'après midi tandis que Simon répond à ses obligations familliales et Bastien à ses obligations professionnelles. On descend le P79 d'entrée puis Flo équipe le P50 avec 3 déviations, elle touche le fond et remonte. Le kit est entier. On ressort.
Le 21 mai: Traversée Raymonde-Duplessys
Cette fois, on va faire une classique. Je suis avec Erwann tandis que Florianne est avec Severinne. Je suis bien content de retourner faire cette traversée que j'avais faite pendant le stage de Thomas à la Coume en Octobre. Cette fois, je la fais dans l'autre sens. On descend les puits nickel avec Erwann jusqu'au sommet du puits Delteil (une corde de trop...) où on attend les filles pour manger. On les attends encore et on se dit, après avoir finalement mangé, qu'on va partir à leur rencontre,quand elles arrivent. Ca fait toujours aussi plaisir de rencontrer l'autre équipe pendant une traversée, et là, c'est deux filles qu'on rencontre, c'est pas tous les jours comme ça en spél! Pause photo avec mon appareil à 10 balles et on remonte cette très belle rivière. Je suis content d'être de nouveau là. Ce n'est pas la peine de se jeter sur toutes les cordes qui remontent dans la rivière car ça passe bien dans certains cas en restant dans le lit de la rivière. On va jeter un coup d'oeil au siphon amont. A la sortie du puit Nède, on est dans une grande salle. Là, on zone un peu avec Erwann, on s'engage même dans un sale méandre qui ne m'inspire rien de bon, il y a de la rubalise partout! Finalement, on retrouve le passage et on ressort nickel. Les filles nous rejoignent au parking, deuxième traversée réussie et bien belle journée encore!!!
Le 22 mai: Traversée Mille-Herétiques.
Cette fois, Simon est avec Florianne et moi avec Erwann encore.
Erwann et moi équipons la rivière du mille qui est bien longue, c'est cool, et bien étroite parfois. On n'a plus de corde, le puit Jolly sera t il équipé? On y arrive enfin et il n'y a pas de corde! Solution, démonter la main courante quand on est à la tête de puits. Simon et Flo la rééquiperont. Pas la peine, ils arrivent et ils ont une corde de rab, nickel! Aprés quelques lancers de cordes infructueux (c'est un P14), on rallonge quelques bouts de dynema et on descend le puit. Ah la dynema... On continue pas des réseaux fossiles, boueux, on peut le dire. On remonte la grande salle du trou du Vent qui porte bien son nom! Et on ressort nickel. Troisième traversée, c'est cool la Coume!
Suivent d'autres aventures aquatiques cette fois en Sierra de Guara!!
Prochain épisode dans le Vercors après la saison...
Le 18 mai le soir:
On se retrouve tous au parking de la fontaine de l'Ours à la Coume: Floriane, du Vercos, Simon du club, Erwann d'un peu partout, Bastien de Haute Garonne, Severine d'Ardèche (qui nous attend depuis deux heures devant le gîte à Labaderque aprés avoir eu une panne d'alternateur et s'être fait une petite frayeur à la montée...) et moi. On décide de la sortie du lendemain. Simon et moi avons une revanche à prendre au Pierre et accessoirement, pourquoi pas, retrouver les as laissés au fond du premier puits cet hiver... On regarde nos topos et on opte pour la traversée Pierre-Barnache. On prépare le matos.
Le 19 mai: Traversée Pierre-Barnache
Florianne, Erwann et moi partons pour le Barnache (qu'on ne connaît pas) tandis que Simon, Severine et Bastien partent pour le Pierre.
De notre coté, on trouve l'entrée du Barnache assez vite (belle entrée). Flo commence l'équipement et tombe assez vite sur un départ de puits étroit. Elle commence à descendre après avoir enlevé pas mal de chose sur son baudard. Sa voix change, c'est étroit à coup sûr. Erwann s'y engage à son tour mais passe la jambe du mauvais coté (la droite et la gauche ne sont pas du même coté quand on est face à face...). Il ne peut plus descendre ni remonter et c'est décidément bien étroit. Il passe quand même mais j'ai bien pensé au mouflage pendant quelques minutes...A mon tour, cette fois, j'ai tout virer y compris le croll. Je passe assez bien, je ne suis pas gros et je bénéficie des explications de ceux qui m'ont précédés...je confirme, c'est étroit. « Etroiture sévère verticale » marquaient ils sur le topo, je me souviens maintenant!!!). On est passé tous les trois et on se dit qu'on espère bien se croiser avec l'autre équipe car on n'a pas trop envie de remonter cette étroiture...Suit d'autres puits avec d'autres étroitures. On manque de cordes plusieurs fois et on bricole pour aller au fond. Je pars plus tard à l'équipement et ne comprend pas car cela ne correspond pas du tout à la fiche d'équipement! On part ensuite sur un méandre pour buter sur un P5 mais on n'a plus de corde. Mais heureusement, en tirant sur la corde précédente, on arrive à descendre ce puits. On continue et on bute sur un siphon, ça y est, on comprend, on est au fond et on a rien à faire là, on a descendu deux puits de trop! On remonte à la main courante précédente et on rejoint la galerie Bugat et entendons les voix de Severine, Simon et Bastien. YES, c'est cool, les traversées, c'est vraiment classe. On est bien content de se retrouver. On s'échange les infos, on leur dit qu'ils ont une bien belle étroiture à remonter. On les préviens qu'ils vont en trouver une un peu dur mais qu'ils ne doivent pas s'emballer, l'étroiture qui les attend, la sévère, c'est celle d'après!!! Simon, me dit « Tu sais quoi? » avec un grand sourire, je lui répond « non! » et lui « Si! », il a retrouvé les As qu'on avait laissé cet hiver!!!
Nous, on poursuit sans problème, les puits s'enchaînent. En haut du P50 « dans lequel il ne faut pas descendre » dixit le topo, Erwann a un kit bien gavé. Il franchit un point de la main courante, un gros bruit sourd dévalle le puits, il rassure Flo, ce n'est pas lui mais un kit!!! La longe du kit du club de Severinne à cédé et le kit est tombé au fond!!! Il ne reste plus que la longe accrochée au baudard d'Erwann! On est claqué, on y retournera demain! On ressort aprés une quinzaine d'heures passées sous terre, première sortie de la semaine. On attend l'autre équipe qui a l'étroiture a passer, Bastien, c'est sa troisième sortie...d'autant, qu'ils n'ont plus le choix, on a deséquipé le Pierre.
L'autre équipe nous rejoint ensuite au parking. « alors, cette étroiture? ». Ca a été du sport, ils ont du vider les kits pour les faire passer! On est d'accord, le Barnache, c'e n'est pas le plus crux de la Coume!
Le 20 mai: Opération récupération du kit au fond P50 borgne du Pierre
Erwann, Florianne et moi retournons chercher le kit l'après midi tandis que Simon répond à ses obligations familliales et Bastien à ses obligations professionnelles. On descend le P79 d'entrée puis Flo équipe le P50 avec 3 déviations, elle touche le fond et remonte. Le kit est entier. On ressort.
Le 21 mai: Traversée Raymonde-Duplessys
Cette fois, on va faire une classique. Je suis avec Erwann tandis que Florianne est avec Severinne. Je suis bien content de retourner faire cette traversée que j'avais faite pendant le stage de Thomas à la Coume en Octobre. Cette fois, je la fais dans l'autre sens. On descend les puits nickel avec Erwann jusqu'au sommet du puits Delteil (une corde de trop...) où on attend les filles pour manger. On les attends encore et on se dit, après avoir finalement mangé, qu'on va partir à leur rencontre,quand elles arrivent. Ca fait toujours aussi plaisir de rencontrer l'autre équipe pendant une traversée, et là, c'est deux filles qu'on rencontre, c'est pas tous les jours comme ça en spél! Pause photo avec mon appareil à 10 balles et on remonte cette très belle rivière. Je suis content d'être de nouveau là. Ce n'est pas la peine de se jeter sur toutes les cordes qui remontent dans la rivière car ça passe bien dans certains cas en restant dans le lit de la rivière. On va jeter un coup d'oeil au siphon amont. A la sortie du puit Nède, on est dans une grande salle. Là, on zone un peu avec Erwann, on s'engage même dans un sale méandre qui ne m'inspire rien de bon, il y a de la rubalise partout! Finalement, on retrouve le passage et on ressort nickel. Les filles nous rejoignent au parking, deuxième traversée réussie et bien belle journée encore!!!
Le 22 mai: Traversée Mille-Herétiques.
Cette fois, Simon est avec Florianne et moi avec Erwann encore.
Erwann et moi équipons la rivière du mille qui est bien longue, c'est cool, et bien étroite parfois. On n'a plus de corde, le puit Jolly sera t il équipé? On y arrive enfin et il n'y a pas de corde! Solution, démonter la main courante quand on est à la tête de puits. Simon et Flo la rééquiperont. Pas la peine, ils arrivent et ils ont une corde de rab, nickel! Aprés quelques lancers de cordes infructueux (c'est un P14), on rallonge quelques bouts de dynema et on descend le puit. Ah la dynema... On continue pas des réseaux fossiles, boueux, on peut le dire. On remonte la grande salle du trou du Vent qui porte bien son nom! Et on ressort nickel. Troisième traversée, c'est cool la Coume!
Suivent d'autres aventures aquatiques cette fois en Sierra de Guara!!
Prochain épisode dans le Vercors après la saison...
mercredi 3 juin 2009
Désob au Jacqueline... De la première !!!
Bon on avait hâte de voir le boulot de Miguel, Cécé et Jean Luc L. au Jacqueline. Donc l'équipe fut vite montée, le FiFyE, le ToT, et Isa, en route pour la suite. Les infos qu'on avait, c'était, on est sur un puits très étroit d'environ 5m. A peine arrivé devant le méandre, je suis surpris du boulot qui a été fait par l'équipe précédente, le petit méandre étroit que j'avais trouvé au fond du premier puits est devenu un vrai boulevard...
Alors qu'on pensait que la suite était un face, la suite se passe en dessous, dans une petite alcôve où on peine à se retourner, avec un puits étroit qui plonge. Après un travail harassant , on réussi à bien élargir le ressaut, de quoi mettre une corde et aller voir la suite. On tombe dans une petite salle de 5m sur 3m, assez concrétionné. Au fond de cette sale, il y a une cheminée remontante qui pince au bout de 5m. Sinon la suite se trouve au début de la salle, avec une autre petite étroiture verticale pour descendre d'1m et se retrouver dans une autre alcôve, où un petit conduit part sur 3m et donne sur un autre espace un peu plus large. Malheureusement ce conduit est trop étroit, il va falloir encore agrandir, une séance suffira. La courant d'air vient d'ici.
Dans la salle qu'on a trouvé, de nombreuses traces de remplissage, et aussi des griffades d'un petit rongeur qui a du se faire coincer, dont on a trouvé le squelette plus bas.
Voilà, conclusion, le Jacqueline, ça continue !!!
FiFyE
Les photos:
Alors qu'on pensait que la suite était un face, la suite se passe en dessous, dans une petite alcôve où on peine à se retourner, avec un puits étroit qui plonge. Après un travail harassant , on réussi à bien élargir le ressaut, de quoi mettre une corde et aller voir la suite. On tombe dans une petite salle de 5m sur 3m, assez concrétionné. Au fond de cette sale, il y a une cheminée remontante qui pince au bout de 5m. Sinon la suite se trouve au début de la salle, avec une autre petite étroiture verticale pour descendre d'1m et se retrouver dans une autre alcôve, où un petit conduit part sur 3m et donne sur un autre espace un peu plus large. Malheureusement ce conduit est trop étroit, il va falloir encore agrandir, une séance suffira. La courant d'air vient d'ici.
Dans la salle qu'on a trouvé, de nombreuses traces de remplissage, et aussi des griffades d'un petit rongeur qui a du se faire coincer, dont on a trouvé le squelette plus bas.
Voilà, conclusion, le Jacqueline, ça continue !!!
FiFyE
Les photos:
lundi 1 juin 2009
Canyon du Cassiès
Petit repérage et changement des cordes dans le Canyon du Cassiès, avec le ToT ainsi que David Marret qui encadre un petit groupe du CAF de Lourdes. Toujours aussi esthétique ce canyon, il a pas trop bougé, mis à part quelques arbres en plus. Le niveau d'eau est correct. Bonne petite journée !!!
Les Photos:
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