Me voilà parti avec ma troupe de jeune chacun une pelle ou une pioche dans la main motivé pour cette désobstruction. Nous somme huit (Christopher,Alexandre,Nicolas G,Nicolas R,Cyril,Morgan,Kélian) tous moins de 15 ans et moi. Ils hallucinent en voyant la végétation luxuriante une petite Amazonie sans être à la gourgue. Nous montons jusqu' au arbre couché en travers du chemin et là j' ai un doute. Je ne me rappelle plus très bien ou il faut chercher... J' étais dans l' équipe sous terre et il est vrais qu' avec la fatigue,l' euphorie et la tombée de la nuit j' ai pas trop pris de repère. Alors nous en seront quitte pour chercher pendant 45mn des grands arbres, repère évoqué l' autre jour. Problème des grands arbres ici c' est pas ce qui manque. L'essentiel c' est d'y être parvenus même si il nous reste plus que 30 minutes pour creuser.
Rapidement nous tombons sur la trémie de belle patatate sont déjà présente alors on agrandit l' orifice en dégageant les blocs. Mais c' est déjà l' heure et nous devons rentrer. Au moins il faudra penser à prendre du matos (Pelle, pioche, barre a mine, perfo et prévoir des palans. L' avantage c' est que les gros blocs enlevés nous ne seront plus très loin...le courant d'air nous le dira.
J' ai oublié l'appareil photo donc on en faira la prochaine foi.
Miguel
vendredi 27 février 2009
samedi 21 février 2009
Gouffre du Bassia
Le 23 Février 2009,
Gouffre du Bassia
ou Coume Bère
ou Coume Bère
Date sortie : 21/02/2009
Equipe : Isa, Bib, Raph & Tot
Objectifs : faire de la spéléo et repérer ce creux (photos)
Approche : 2h (retour : 1h)
Matériel : raquettes + bâtons et 1 C15 + sangle (Trou déjà équipé !)
T.P.S.T. : 6h
Accès : de la Barthe de Neste, prendre la direction de St Lary. A Sarrancolin, prendre la 1ère route à droite (Route de Panets), passer un pont puis, monter pendant 5min et dans la 1ère grosse épingle se garer près d’un talweg bien marqué…
(L’été, un accès est possible par une autre piste avec une barrière, il faut récupérer les clés !)
Photo : Thomas BRACCINI
Approche : de là (altitude départ 770m), remonter le talweg, puis arriver à une grange retapée, monter dans le coteau pleine pente en gardant la même direction pour arriver à un col (??). Ensuite, tirer à gauche en remontant la piste, passer quelques épingles. A l’altitude 1320m, toujours dans une épingle tournant à gauche. L’entrée du creux se trouve à 20m sur la gauche aux pieds de p’tits sapins…
Nous nous levons à 8h avec un bon mal aux cheveux… soirée de poker oblige !! Nous passons prendre Isa qui a la même tronche que nous et à Lortet pour prendre les infos chez Simon. A Hèches, nous récupérons Bib et nous voici au complet pour faire 2 p’tits kits.
Arrivés au col, il y a pas mal de neige et nous mettons une heure de plus pour atteindre l’entrée du gouffre.
L’ambiance est au RDV, nous pique-niquons à l’entrée plus ou moins au soleil car le ciel est légèrement voilé. Sa « chambre » grave… on est bien et nous « plongeons » sous terre vers 15h !
Quel plaisir de juste glisser sur les cordes… quelques s’kifs sont déjà attaqués par l’humidité ! L’équipement est par endroits aériens et pas mal fractionnés.
Les puits sont très esthétiques, nous arrivons au lac… c’est beau ce trou ! Je mitraille comme « un gros moche » essayant de prendre des photos des puits… pas facile !
Photo : Thomas BRACCINI
Photo : Thomas BRACCINI
Nous arrivons dans une galerie remontante avec un bloc coincé et calcité à 1,50m de hauteur témoignant d’éventuel(s) effondrement(s). Nous faisons une petite bouffe avec de l’armagnac en guise de digestif… nous sommes détendus, c’est bon ça !
Ensuite, nous cherchons un peu le passage car il faut se faufiler entre les blocs de cette salle pour trouver les prochains puits. Sur le dernier, nous menant à la salle de Pâques nous posons une déviation car l’équipement en fixe est stoppé. Nous descendons sur une corde de 8mm (au frottement !) en place depuis un p’tit moment (prévoir une C20 & quelques amarrages).
Photo : Thomas BRACCINI
Photo : Thomas BRACCINI
La salle de Pâques est une jolie salle descendante avec de superbes concrétions d’une pure blancheur (draperies, colonnes, …).
Photo : Thomas BRACCINI
Photo : Thomas BRACCINI
Au bout, il y a un petit tunnel donnant sur une petite salle d’effondrement avec un fort courant d’air… Bib part devant dans une cheminée engagée où une corde serait la bien venue. Je le suis et repère 3 spits, Bib continue et il fait demi tour quand la cheminée s’évase… tout ça donne envie de continuer !
Photo : Thomas BRACCINI
Photo : Thomas BRACCINI
Nous rebroussons chemin et remontons ses jolies puits rapidement (2 p’tites heures !). J’ai le Raph au cul… ça me fait peur !
Nous ressortons du creux vers 21h. Pour la marche de retour, arrivé au col, nous descendons rive droite du ruisseau et nous coupons les choux pour arriver aux bagnoles en 1h.
Cette journée m’a vraiment fait du bien, je me suis ressourcé sous la terre !
Tot
mercredi 18 février 2009
Traversée Moustayous
D'après des infos qu'on avait, au fond des Moustayous, on serait pas loin de la surface, présence d'un courant d'air et de racines... Et en plus, ça ferait une jolie traversée... et bien allons voir ça !!!
Ce Mercredi, une équipe de motivés ( Miguel, Jean-Luc F., Raphaël, FiFyE et Céline ), se rend au Moustayous pour évaluer la possibilité d'une traversée...
Miguel, Raph et Céline font la pointe au fond avec 2 ARVAS, et Jean-Luc et FiFyE reste en surface avec un ARVA. On se cale pour une recherche de 14h à 16h.
Pendant que l'équipe rejoint le fond du trou, Jean-Luc et moi, cherchons la zone recherche au GPS avec les coordonnées acquises lors d'un report topo sur la carte IGN. Une fois la zone trouvée, nous mangeons et attendons patiemment 14h. Nous captons un signal directement, je suis les indications de l'ARVA, cela nous mène à 30 m de la zone de pointage initial. Je cherche le signal le plus fort pour atteindre une valeur de 7.1 sur l'ARVA.
On commence à creuser à main nue et au couteau ( on avait pas prévu les pelles et pioches pour cette fois ), pour arriver à un score de 5.9 au final dans cette zone.
Comme nous avions prévu de mettre un 2ème ARVA sur une autre zone, je prospecte autour et j'obtiens assez rapidement le second signal, qui est à 50 m dur premier. Par contre le signal est plus faible, j'obtiens 10. Il faut prendre en compte que les 2 ARVAS sous terre sont différents, et n'ont peut-être pas la même puissance d'émissions...
16h arrive, les signaux disparaissent, nous savons donc que nos collègues remontent... Pendant ce temps nous prospectons un peu les environs, on ne trouve rien, mais on arrive quand même à se perdre... On retrouve finalement notre camp de base et attendons nos amis qui arrivent vers 18h30 dans un sale état... Et oui, apparemment le fond est un peu pourri... Nous leur annonçons la bonne nouvelle, et ils sont très content de ne pas avoir fait tout ça pour rien...
Je laisse la parole à Miguel pour le compte rendu de l'équipe souterraine.
FiFyE
Compte rendu de l'équipe souterraine:
Voilà on c’est fait avoir nous somme bon (Cécé, Raphaël, Miguel) pour se rouler dans la boue au fond des Moustayous. Courageusement l’équipe de surface nous accompagne au sommet du P18 et après une entente de synchronisation parfaite pour le placement des Arvas ils nous abandonnent lâchement. Je me colle alors à l’équipement et je ne trouve rien de mieux que d’essayer d’équiper par les spits de l’entrainement secours planté par un géant de 2 m 30 ! Seul problème depuis trois ans je ne fait que des troutrous je réussis l’ oppo parfaitement mais les crampes me guettent et rapidement je ne me sent pas à l'aise comme dans mes 33 ans. Je n’ai pas trop envie de prendre un vol sur mon descendeur sans clef avec un nœud deux mètres en dessous + l’élasticité + la hauteur de l’oppo= 5m… J’équipe alors par les spits posé par un nain de 1m05 il n’y a pas de juste mesure dans ce monde.
D’ après mes souvenirs lointains et la topo nous trouvons sans trop de difficulté le passage vers le nouveau fond. Nous laissons la nourriture avant le laminoir de boue nous aurons toutes le temps pour nous restaurer entre 14h00 et 16h00 créneaux horaires des recherches en surface. Le laminoir porte bien son nom étroit et sale. Le toboggan est magnifique nous posons une corde pour la forme et la fatigue du retour car par endroit sa glisse vraiment.
Nous loupons le réseau du Papy Boum pour nous engager dans des étroitures infernales et très humide. Céline s’engage dans l’une d’entre elle et se bloque sous un pissou qui vous trempe en moins de deux. J’essaye a mon tour je coince au niveau des épaules j’en perds mon casque mon bandana mes gans, j’ai beau essayer dans tous les sens je ne passe pas. J’en rage l’heure tourne et nous n’allons pas pouvoir poser les ARVAS. Je me crois au Papy Boum et je ne comprends pas j’étais pourtant passé il y a quelques années… Raphaël essaye à son tour et passe sans trop de difficulté cela motive Cécé qui réussi à son tour alors je tente le tout pour le tout je force en espérant que le retour sera possible et je… passe. Nous progressons en inter strate entre étroiture et quelques vides. Je ne reconnaît pas du tout le réseau de -157m nous laissons tout de même une Arva dans une trémie remontante marqué sur la topo à -132m.
Je pars chercher le nouveau fond pendant que Cécé cherche des endroits propices à la pose d’ARVA. Raphael me rejoint, se cout si je reconnais bien les passages et nous partons tous ensembles jusqu’ en haut du p4 ou nous laissons une nouvelle Arva dans une salle éboulée avec CA vers -130 je dirais. Nous renonçons au repas et attendons ¾ d’heure mouillé jusqu’ au slip les 16h00. S’ensuivra la remonté et le déséquipement, s’en oublier le courage de Raphael qui c’est tapé 4 fois l’étroiture du pissou sur la tête. Nous ressortons à 18h10, la suite vous la connaissez on risque certainement de traverser…Yes !
Miguel
Les photos:
Ce Mercredi, une équipe de motivés ( Miguel, Jean-Luc F., Raphaël, FiFyE et Céline ), se rend au Moustayous pour évaluer la possibilité d'une traversée...
Miguel, Raph et Céline font la pointe au fond avec 2 ARVAS, et Jean-Luc et FiFyE reste en surface avec un ARVA. On se cale pour une recherche de 14h à 16h.
Pendant que l'équipe rejoint le fond du trou, Jean-Luc et moi, cherchons la zone recherche au GPS avec les coordonnées acquises lors d'un report topo sur la carte IGN. Une fois la zone trouvée, nous mangeons et attendons patiemment 14h. Nous captons un signal directement, je suis les indications de l'ARVA, cela nous mène à 30 m de la zone de pointage initial. Je cherche le signal le plus fort pour atteindre une valeur de 7.1 sur l'ARVA.
On commence à creuser à main nue et au couteau ( on avait pas prévu les pelles et pioches pour cette fois ), pour arriver à un score de 5.9 au final dans cette zone.
Comme nous avions prévu de mettre un 2ème ARVA sur une autre zone, je prospecte autour et j'obtiens assez rapidement le second signal, qui est à 50 m dur premier. Par contre le signal est plus faible, j'obtiens 10. Il faut prendre en compte que les 2 ARVAS sous terre sont différents, et n'ont peut-être pas la même puissance d'émissions...
16h arrive, les signaux disparaissent, nous savons donc que nos collègues remontent... Pendant ce temps nous prospectons un peu les environs, on ne trouve rien, mais on arrive quand même à se perdre... On retrouve finalement notre camp de base et attendons nos amis qui arrivent vers 18h30 dans un sale état... Et oui, apparemment le fond est un peu pourri... Nous leur annonçons la bonne nouvelle, et ils sont très content de ne pas avoir fait tout ça pour rien...
Je laisse la parole à Miguel pour le compte rendu de l'équipe souterraine.
FiFyE
Compte rendu de l'équipe souterraine:
Voilà on c’est fait avoir nous somme bon (Cécé, Raphaël, Miguel) pour se rouler dans la boue au fond des Moustayous. Courageusement l’équipe de surface nous accompagne au sommet du P18 et après une entente de synchronisation parfaite pour le placement des Arvas ils nous abandonnent lâchement. Je me colle alors à l’équipement et je ne trouve rien de mieux que d’essayer d’équiper par les spits de l’entrainement secours planté par un géant de 2 m 30 ! Seul problème depuis trois ans je ne fait que des troutrous je réussis l’ oppo parfaitement mais les crampes me guettent et rapidement je ne me sent pas à l'aise comme dans mes 33 ans. Je n’ai pas trop envie de prendre un vol sur mon descendeur sans clef avec un nœud deux mètres en dessous + l’élasticité + la hauteur de l’oppo= 5m… J’équipe alors par les spits posé par un nain de 1m05 il n’y a pas de juste mesure dans ce monde.
D’ après mes souvenirs lointains et la topo nous trouvons sans trop de difficulté le passage vers le nouveau fond. Nous laissons la nourriture avant le laminoir de boue nous aurons toutes le temps pour nous restaurer entre 14h00 et 16h00 créneaux horaires des recherches en surface. Le laminoir porte bien son nom étroit et sale. Le toboggan est magnifique nous posons une corde pour la forme et la fatigue du retour car par endroit sa glisse vraiment.
Nous loupons le réseau du Papy Boum pour nous engager dans des étroitures infernales et très humide. Céline s’engage dans l’une d’entre elle et se bloque sous un pissou qui vous trempe en moins de deux. J’essaye a mon tour je coince au niveau des épaules j’en perds mon casque mon bandana mes gans, j’ai beau essayer dans tous les sens je ne passe pas. J’en rage l’heure tourne et nous n’allons pas pouvoir poser les ARVAS. Je me crois au Papy Boum et je ne comprends pas j’étais pourtant passé il y a quelques années… Raphaël essaye à son tour et passe sans trop de difficulté cela motive Cécé qui réussi à son tour alors je tente le tout pour le tout je force en espérant que le retour sera possible et je… passe. Nous progressons en inter strate entre étroiture et quelques vides. Je ne reconnaît pas du tout le réseau de -157m nous laissons tout de même une Arva dans une trémie remontante marqué sur la topo à -132m.
Je pars chercher le nouveau fond pendant que Cécé cherche des endroits propices à la pose d’ARVA. Raphael me rejoint, se cout si je reconnais bien les passages et nous partons tous ensembles jusqu’ en haut du p4 ou nous laissons une nouvelle Arva dans une salle éboulée avec CA vers -130 je dirais. Nous renonçons au repas et attendons ¾ d’heure mouillé jusqu’ au slip les 16h00. S’ensuivra la remonté et le déséquipement, s’en oublier le courage de Raphael qui c’est tapé 4 fois l’étroiture du pissou sur la tête. Nous ressortons à 18h10, la suite vous la connaissez on risque certainement de traverser…Yes !
Miguel
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