Personnes présentes : Florian Bibron
Céline Barrère
Bof Michel
Nous voilà parti à trois pour tenter une escalade entrevue il y a trois ans, c’est long mais il vaut mieux tard que jamais. On traine 4 kits à trois, Hilty et tous le baltringues nécessaires. Nous remarquons que l’L'oeil de la Bop est équipé pour la plongée avec une corde statique. Comme ces derniers jours il n’y a pas de CA à l’entrée, cela ne va pas nous aider. La grotte ne change pas hostile, boueuse mais très belle. Roche noire, marneuse cupulé et très érodé de jolie forme karstique à se mettre sous les yeux. La aussi la grotte est équipé en fil d’Ariane de l’entrée jusqu’ au siphon ! Les crues ne sont pas rares et certainement rapide, les plongeurs ont prévue un repli stratégique. La progression reste pénible souvent accroupie ou recourbé. Nous arrivons au siphon, il y a des bouteilles, casques et le matos pour la plongée, bizarre nous ne somme pas au courant de ses explorations c’est bien dommage, nous allons nous renseigner pour échanger des informations. Nous empruntons le passage le plus boueux et pénible pour rejoindre le point le plus haut de la grotte où se trouve l’escalade. Véritable toboggan d’argile qui vous recouvre de quelques centimètres tous t’objet en contact avec lui. Nous voici au pied de l’escalade, c’est du 4, plus facile que dans mais souvenirs. Florian la tente en libre, ça passe facilement, je le suis. On se retrouve sur une belle faille en toboggan large de 3 mètres, Florian part vers le haut, moi vers le bas. Je surplombe un gros vide, si c’est de la première…Céline pense que je suis en haut de la dernière salle traversée, malheureusement elle aura raison. Je pars donc rejoindre Florian qui quinze mètres plus haut se bat avec de méchantes étroitures. J’emprunte un autre passage tous juste plus large et je m’élève de quelques mètres de plus. Je me faufile entre quelques gros blocs plus ou mois stables qui auraient vite fait de me boucher le chemin du retour. J’aperçois de toutes petites racines, c’est boueux, il y a de nombreuse traces d’animaux. La surface ne doit pas êtres loin, mais sans CA cela n’est pas évident. Quelques pierres commencent à dégringoler et j’arrête là ma progression surtout que cela semble se rétrécir, mais sans en être certain, avis aux amateurs d’étroiture dégringolante. Un peu déçu nous recherchons l’escalade que j’avais équipée prés du post siphon il y a trois ans. Après avoir tourné un peu Céline la retrouve, je propose à Florian d’aller voir pour se faire une idée avant de la déséquiper. Il s’exécute en comprenant vite pourquoi je n’ai pas trop insisté pour y retourner. Là aussi ça continu, il faudrait juste agrandir un peu après quinze mètres d’étroitures difficilement passé dans la boue bien sur…Nous ressortons plutôt mal que bien de se fourbi, recouvert que nous sommes de boue et trempe jusqu’ au slip, vive la spéléologie. Nous n' avons pas fait la topos, les croquis ne sont pas à l' échelle ni la vue 3D, ils sont là pour que nos successeurs repèrent les lieux avec une trace de ce qui a été fait.
Rédigé par Miguel
TPST : 5h00, le 22/02/08
Escalade du chêne |