Dès le milieu du 19ième siècle,Henry de Bonvouloir avait mis en évidence la richesse et la rareté de la faune invertébrée de la grotte du Bédat.Il y décrit même l' Aphaénops Leschenaulti. Vers 1971, le Centre National de Recherche Scientifique de Moulis, préconisait la fermeture de la grotte pour la conservation d'un myriapode connu uniquement dans le réseau souterrain de la grotte du Bédat: Le Spélaeogloméris de Dodero.
Cette grotte héberge aussi 7 espèces de chauve-souris dont le plus grand rassemblement dans le piémont Pyrénéen pour le Minioptère de Schreibers avec 1000 individus et 300 grands Rhinolophes.
Compte tenu de tout cela, la cavité est fermée. La grille munie d'un cadenas permet un accès aux personnes habilitées pendant les périodes préconisées. Pour ces raisons Fyfie nous accompagne durant cette après midi en qualité de DEJEPS Spéléo. Il consacre donc une demi-journée bénévole pour nous encadrer et surtout nous expliquer durant la sortie tout cet environnement exceptionnel.
Maintenant je laisse relater la sortie par les jeunes:
Le matin nous sommes allés à la piscine de Bagnères de Bigorre. Il y avait 2 jeunes dans le petit bassin, 3 jeunes dans le grand bassin et 3 adultes.
Dorian avait une entorse, il n'a pas pu participer à l'activité spéléo. Grégory avait lui un torticolis, il n'a pas pu participer à la piscine ni à la spéléo.
Nous avons fait des exercices et des longueurs. Nous avons appris à respirer et à souffler sous l'eau en étant aidés d'une planche. On s’est bien amusé, Kenji a essayé de noyer Priscilla...
Le midi nous avons mangé puis nous avons lu le panneau explicatif de la grotte. On s'est mis en tenue de spéléo et nous sommes allés dans la grotte pour faire de la spéléologie accompagné par un guide Fyfie. C’était super mais crevant.
Michel et Fyfie nous ont expliqué pourquoi il y a une grille à l’entrée de la grotte.
C’est pour protéger les chauves-souris et les petites bêtes qui vivent sous-terre.
Nous avons visité plusieurs galeries et observé de loin quelques chauves-souris qui volaient. Nous avons aussi observé sur des bouts de bois des « Spéléogloméris ». Petites bêtes blanches « dépigmentées » qui sont parfaitement adaptées à la vie souterraine. De ce fait il ne faut surtout pas marcher sur les morceaux de bois !
Après nous avons remarqué plein de détritus en tout genre (bidon d'huile, ferraille, pile, bouteille en verre), nous avons pris l'initiative d'en ressortir le maximum pour la propreté et la conservation du site!
Mais avant de ressortir il fallait passer une étroiture verticale de deux mètres. Nous avons tous eu peur mais c'était très drôle. Kendji a même arraché sa lampe en passant! De retour dehors il fallait bien refermer l'accès pour la protection du site, nous avons oublié un éducateur à l'intérieur, tans pis pour lui...