FiFyE nous avait prévenu, c’est pas facile de trouver ce trou sous la neige !
C’est donc à 10h30 que nous nous sommes retrouvés devant un café à St Pé. La route pour accéder au parking du château d’eau était un peu gelée mais ce n’est pas çà qui va arrêter le FiFye qui réussi à hisser la voiture et le matos au château d’eau.
Après quelques remarques un peu déplaisantes sur les équipements respectifs, le groupe se dirige vers le trou.
L’altimètre est étalonné ce qui nous servira bien un peu plus tard (merci Jean Luc). Un premier stop est fait devant un trou dont je ne me rappelle pas le nom (note de FiFyE : les Castets) mais qui s’ouvre au fond d’une doline pas trop encombré, contrairement à ce que l’on imaginait.
Nous suivons ensuite un chemin qui nous fait gagner un peu d’altitude. C’est donc avec plein d’élan qu’on se lance sur ce sentier enneigé. Nous trouvons une première rubalise qui nous donne un peu d’halent, puis une deuxième c’est bon on est sur la bonne voie, le moral est bon.
C’est à ce moment là qu’on trouve une super résurgence dont personne ne nous a parlé, peu importe, FiFyE et Jean Luc se jette dedans. Laurent et moi même gardons en vu l’objectif. Le sentier est visible mais pas le moindre Cairn en vu.
L’altimètre nous rappelle à l’ordre, on est trop haut. Notre chef à tous, décide de la marche à suivre, J Luc et l’alti reste sur la côte et nous on ratisse.
Et c’est là que FiFyE prend les mots au pied de la lettre, il arrive à trouver un trou improbable après avoir viré un mètre cube de feuille et veut s’y engouffrer, le gros ! Il fini par avouer son embonpoint et me demande de bien vouloir lui dire ce qu’il y a derrière cette large étroiture. Il y a de l’eau qui va me glacer pour le reste de la prospection.
C’est Laurent qui trouve un Cairn sous 50 cm de neige, il faut dire qu’il est entraîné à trouver des choses impossibles, vous l’avez vu ranger son Kit ? Mais pour l’heure c’est du bonheur, grâce à lui on a le trou.
Entre nous presque inratable tellement qui fume.
L’entrée se fait rapidement, il fait bon dessous. C’est Laurent qui se lance dans l’équipement du P40 sous le regard du maître du jeu. Les J Luc cassent la croûte et se réchauffe en tout bien tout honneur.
Le puits s’équipe plus vite que je l’avais prévu et on m’attend déjà.
Un puits superbe, du volume, de belles couleurs et des formes de calcites imposantes. Enfin c’est pas tout il faut descendre. Laurent est déjà en train d’équiper la suite, un petit puits de 8m dans la continuité du 40.
La suite est équipée par J Luc, un P18, on n’a pas trouvé le ressaut de 4 m mais J Luc nous équipe le ressaut de 6m.
On est dans une faille et le cheminement varié se fait assez facilement avec pour moi l’impératif permanent « éviter l’eau ». Nous cherchions un volume et nous nous sommes un peu perdu dans cette faille, trop bas peut être, en fait on s’est arrêté quand il a fallu se mettre les fesses dans l’eau, personne n’y tenait.
Pour ma part la remonté c’est fait tout de suite, cela faisait un peu de temps que je n’étais pas aller sous terre et je ne voulais pas retarder le déséquipement.
Mais je tiens à remercier mes 3 compères du jour qui mon offert le luxe de remonter sans Kit ce qui m’a permis d’apprécier encore mieux ce puit de 40 et l’atmosphère de cette cavité qui est, ma foi, très agréable.
La sortie de nuit, sous la lune, termine cette escapade dans la fraîcheur, certes, mais aussi avec le sentiment d’avoir fait une bonne sortie de reprise pour un spéléo qui n’est pas très actif.
Merci à Laurent pour son énergie, à J Luc pour son calme et ses conseils et à FiFye pour son œuvre.
En conclusion il faut aussi dire que cette zone pourrait déceler quelques surprises et qu’il serait intéressant d’y faire quelques prospections.
Jean Luc F.
Les Photos:
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